L'avenir libéré.

Salut à tous,
Les apôtres du grand libéralisme, MEDEF en tête, ont plusieurs souhaits et projets en cours.
- Le recul de l'âge légal de la retraite à 62 ans et 45 années de cotisation.
- la "modernisation" du code du travail.
- la remplacement des accords professionnels de branche par des accords d'entreprises.
- la création d'un nouveau contrat de travail, dit "contrat de mission".
Inutile de reprendre ici les raisons et l'intérêt, pour les patrons, de toutes ces mesures.
Même, si, lorsque cela les intéresse, ils font tout le contraire dans leurs entreprises respectives, notamment lorsqu'il s'agit de supprimer des emplois - sans aucune bonnes raisons - et d'envoyer au chômage ou à la "retraite" des salariés dits "séniors" bien avant l'âge que par ailleurs leurs instances représentatives suggèrent.

A ce sujet, dans le domaine qui nous intéresse, un nouveau PSE, annoncé de longue date, aussi "bidon" que le premier de 2005/2006 est actuellement en cours au Croisette de Cannes en cet automne 2007.

Quant au contrat de mission, qui existent déjà, mais que les libéraux souhaiteraient voir généraliser, vous pouvez imaginer tout le bénéfice que pourraient en tirer les entreprises.
Et la vie des salariés "missionnés" ?
Sauf à en organiser le cadre de manière stricte, sévère et équitable.
Mais le recours à cette précarité qu'ont connue nos prédécesseurs et que connaissent encore des milliards d'individus sur notre globe, c'est le derniers des soucis des prescripteurs de ces nouvelles normes sociales.
Car, le risque, est, et ne serait, que pour la multitude exploitable et corvéable à merci.
La preuve aujourd'hui.
Alors que depuis le début de l'été, suite aux problèmes liés au crédit à risque, surtout aux USA, le secteur banquaire est en crise et la bourse en berne, on assiste à des décisions à court terme des banques centrales. Sortes de récompense aux contrevenants des régles élémentaires de bonne gestion.
Ainsi, depuis quelques jours en Angleterre, à un vent de panique parmi les clients de la Northern Rock, huitième banque anglaise, qui font la queue aux guichet afin de retirer toutes leurs économies.
Aussi, en ces circonstances, cette banque a demandé le secours de la Banque d'Angleterre.
Facile de prendre des risques inconsidérés avec l'argents des clients. Un temps les gros bénéfices. Et lorsque cela tourne mal de faire appel à la solidarité nationale, ou presque.
Y aura-t-il en prime des golden parachutes ?

Salut amical à tous.