Divonne licenciement annoncés à partir de février ou mars

Le casino de Divonne pourrait fermer selon le maire de la commune en attendant un nouveau délégataire « 13e rang à l'issue de l'exercice 2007/2008 »

La ville et le groupe se livrent actuellement à un bras de fer concernant le renouvellement de la concession de service public de l'établissement.
Le principal point de désaccord porte sur le prélèvement communal, fixé dans le projet de cahier des charges à 15% dès le premier euro.

Environ 140 personnes travaillent dans l'activité jeu proprement dite.
La direction du casino aurait déjà indiqué verbalement aux employés son intention de « licencier le personnel à partir de février ou mars ».

Le principal concurrent du casino de Divonne est situé en Suisse, et appartient pour 40% au groupe Partouche (le reste du capital étant entre les mains d'Isidore Partouche).

La ville a déjà été approchée par des candidats intéressés
Il reste encore près de trois mois avant la Fin de la concession...

Les casinos s'enfoncent dans la crise, des communes en font les frais

Les casinos avaient jusque-là réussi à résister aux soubresauts de l'économie: Pour les communes où ils sont implantés, les casinos représentent une manne qui crée une dépendance plus ou moins grande en fonction des autres ressources.
Les conséquences de la crise sévissant dans les casinos français sont d'autant plus lourdes pour les villes dont c'est le principal revenu, comme c'était le cas à Divonne-les-Bains par exemple.
Mais la baisse est avérée partout.
Comment faire face en cas de baisse importante et durable de ces recettes aléatoires, quand on est une commune ayant mené un certain train de vie grâce à cette manne?

A Divonne, la casino assure 35% du budget de fonctionnement de la commune

Trouver d'autres recettes
Au début des années 2000, l'argent versé par le casino de Divonne-les-Bains représentait 75 à 80% du budget de fonctionnement de la commune, totalement dépendante. La municipalité s'est efforcée de réduire ses dépenses, les ramenant à 35%.
Mais il a surtout fallu trouver d'autres revenus, qui sont rentrés dans l'escarcelle de la station thermale grâce à des entreprises qui ont généré de la taxe professionnelle.