BIARRITZ Le personnel des jeux a débrayé mardi soir.
BIARRITZ Le personnel des jeux a débrayé mardi soir.
CASINO BARRIÈRE. Crise et changement des habitudes de la clientèle pèsent sur le climat social
Un climat social tendu dans les salles de jeux
Le personnel des jeux a débrayé mardi soir.
Le climat est tendu autour de la roulette.
Mardi soir, le casino Barrière de Biarritz a fermé ses portes à 1 heure du matin au lieu de 3 heures, suite à l'action collective d'une bonne partie du personnel des jeux.
Elle a pris la forme d'un débrayage, à partir de 20 heures.
« Le règlement de la police des jeux est strict.
Si aucune table de jeux n'est ouverte, alors l'établissement doit fermer, sous peine de sanctions, qui peuvent aller jusqu'à sa fermeture pendant deux mois. Nous le savions.
C'est donc un avertissement à la direction », témoignent aujourd'hui les délégués du personnel, CFDT.
De 230 à 180 employés
Ces derniers ont décidé de reprendre le travail mercredi. « Nous aurions débrayé à nouveau, le casino dans son entier aurait été obligé de fermer pour une durée cette fois indéterminée.
Notre but n'est pas de mettre l'entreprise en péril, mais de dénoncer un climat social tendu, du stress permanent et des mesures qui vont dans le mauvais sens (restriction de personnel, en particulier dans le service en salle).
Même si nous sommes les seuls à être montés au créneau, on a le soutien de la majorité de nos collègues », assurent Thierry Capdeville et Pierre-Yves Escorne, délégués du personnel.
Le casino Barrière de Biarritz employait selon les délégués CFDT, 230 personnes il y a encore quatre ans. Aujourd'hui, 180 salariés travaillent dans cette énorme machine de loisirs, « enfer du jeu » constitué des tables de black-jack, roulettes, poker et de machines à sous.
« Si nous avons réduit le personnel, c'est pour nous adapter à la crise et aussi aux changements d'habitudes de la clientèle, qui joue moins et consomme moins », répond le directeur,Pierre Beaugier.
« Les jeux de table ont perdu cette année 724 000 euros par rapport à l'exercice précédent.
Ne rien faire serait suicidaire au niveau gestion. »
Deux logiques s'affrontent, comme souvent en matière sociale. D'un côté les employés des jeux estiment que Biarritz doit conserver son standing en maintenant notamment ouverte la roulette française, qui nécessite quatre personnes pour tourner contre deux à la roulette anglaise. « La différence, c'est du service, de la convivialité. »
Pour Pierre Beaugier qui doit revoir les délégués du personnel le 27 octobre, « il est illusoire d'essayer d'arrêter le temps.
La clientèle vient jouer en bermuda et tee-shirt.
Elle dépense moins.
Les flambeurs se font rares. Pour preuve, cette année, l'exercice devrait être déficitaire pour la première fois.
Notre salut passera par une fiscalité avec des charges plus légères, la mise en place de nouveaux jeux.
Heureusement, depuis août, la chute de notre activité semble freinée. »
Auteur : olivier bonnefon
o.bonnefon@sudouest.com
Un climat social tendu dans les salles de jeux
Le personnel des jeux a débrayé mardi soir.
Le climat est tendu autour de la roulette.
Mardi soir, le casino Barrière de Biarritz a fermé ses portes à 1 heure du matin au lieu de 3 heures, suite à l'action collective d'une bonne partie du personnel des jeux.
Elle a pris la forme d'un débrayage, à partir de 20 heures.
« Le règlement de la police des jeux est strict.
Si aucune table de jeux n'est ouverte, alors l'établissement doit fermer, sous peine de sanctions, qui peuvent aller jusqu'à sa fermeture pendant deux mois. Nous le savions.
C'est donc un avertissement à la direction », témoignent aujourd'hui les délégués du personnel, CFDT.
De 230 à 180 employés
Ces derniers ont décidé de reprendre le travail mercredi. « Nous aurions débrayé à nouveau, le casino dans son entier aurait été obligé de fermer pour une durée cette fois indéterminée.
Notre but n'est pas de mettre l'entreprise en péril, mais de dénoncer un climat social tendu, du stress permanent et des mesures qui vont dans le mauvais sens (restriction de personnel, en particulier dans le service en salle).
Même si nous sommes les seuls à être montés au créneau, on a le soutien de la majorité de nos collègues », assurent Thierry Capdeville et Pierre-Yves Escorne, délégués du personnel.
Le casino Barrière de Biarritz employait selon les délégués CFDT, 230 personnes il y a encore quatre ans. Aujourd'hui, 180 salariés travaillent dans cette énorme machine de loisirs, « enfer du jeu » constitué des tables de black-jack, roulettes, poker et de machines à sous.
« Si nous avons réduit le personnel, c'est pour nous adapter à la crise et aussi aux changements d'habitudes de la clientèle, qui joue moins et consomme moins », répond le directeur,Pierre Beaugier.
« Les jeux de table ont perdu cette année 724 000 euros par rapport à l'exercice précédent.
Ne rien faire serait suicidaire au niveau gestion. »
Deux logiques s'affrontent, comme souvent en matière sociale. D'un côté les employés des jeux estiment que Biarritz doit conserver son standing en maintenant notamment ouverte la roulette française, qui nécessite quatre personnes pour tourner contre deux à la roulette anglaise. « La différence, c'est du service, de la convivialité. »
Pour Pierre Beaugier qui doit revoir les délégués du personnel le 27 octobre, « il est illusoire d'essayer d'arrêter le temps.
La clientèle vient jouer en bermuda et tee-shirt.
Elle dépense moins.
Les flambeurs se font rares. Pour preuve, cette année, l'exercice devrait être déficitaire pour la première fois.
Notre salut passera par une fiscalité avec des charges plus légères, la mise en place de nouveaux jeux.
Heureusement, depuis août, la chute de notre activité semble freinée. »
Auteur : olivier bonnefon
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sigi- Nouveau
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Date d'inscription : 18/10/2009
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