Rien ne vas plus au ROYAL Mandelieu

Samedi 10 avril a 6h le matin les employes du ROYAL HOTEL CASINO ont debraye! Suite aux propositions ridicules de la part de la direction,( les deleguees ont reclamer 5% et la direction ont proposer 1% puis ils ont monter a 2%!!) les employes ont decider de manifester.
A partir du 6h ils etaient dans la rue, les employes de l'hotel ont ceder face au menaces de licencement de la direction. Le casino etait obliger de fermer ses portes a 3h ce matin car il manque des effectifs pour remplir les 200 machines!!
Le movement etait suivi avec le soleil, un spectacle offert par les VRAI Royal girls et la bonne humour, les clients solidaire avec les employes ont parti jouer ailleurs.
Le movement va continuer, alors venez nous voir prendre un verre et danser un peu avec nous!!
Merci aux camarades du Menton et Cap D'Agde pour leur soutien aujourd'hui.

Amicalement

Salut Jojo,

Encore !

J'espère de tout coeur que cette fois sera la bonne.
Il faut dire que vous devez malheureusement commencé à avoir de l'expérience en ce domaine.
J'espère enfin que - tous - les syndicats seront unis et que ce mouvement bourgeonnant en ce printemps vous offrira les fruits que vous méritez bien avant l'été.
Modestes et légitimes fruits qui vous sont refusés depuis si longtemps.

C'est d'ailleurs bientôt le temps des fraises de Tanneron.

Bon courage à toutes et tous. Si j'espère pouvoir venir trinquer avec vous , je préfére et espère venir fêter un succès.

Salut amical à tous.


PS: je suppose que tu fais allusion aux propositions NAO. Si c'était le cas, ceux qui ne t'ont pas soutenue pendant longtemps ne récoltent malheureusement que ce qu'il ont semé.

Bonjour mon cher ajr,

En effet j'ai un peu d'experience dans ce domain maintenant, mais chaque fois on deviens plus fort. Cette fois c'est un movement inter-syndicale avec FO, CGT, et CFDT et les employes sont bien motiver.

Deja l'ouverture de jeux etait repousser, le casino ferme 1 heure plus tot et il y a environ 50 machines sur 200 en etat de functionment!!

Malgre l'intox de la part de la direction sur le droit de greve et le menace de licenciement les employes dehors n'ont pas ceder.

On espere que la direction se rendent compte de leurs errors et reviens vers nous avec un VRAI negociation et des propositions acceptable par tous.

Amities

Bonsoir,

Après un article sur le journal Nice-Matin d'aujourd'hui, un reportage sur le mouvement de revendication vient d'être diffusé sur France3.
Je pense qu'il doit être disponible sur le site www.francetélévisions.fr

Sinon, rien de nouveau.
La crise, et une direction qui estime cette grève illégale.

Salut amical.

Salut,
4ieme jour de greve aujourd'hui!
Hier la direction en presence d'un hussier ont donner des lettres de convocation prealable au licenciement a les trois deleguees syndicaux, FO, CGT, CFDT. Nous sommes tous convoques le 21 avril.
M. Chapel ne don pas sa permission a la seul directeur present de negocier avec nous, apparament.....donc rien a changer pour le moment.
Ca se passe toujours dans le bon humour, avec le soutien de beaucoup de clients et passents.
Venez nous joindre pour ecouter de la bon musique et passer un moment agreeable.....!

Amicalement

le préavis de grève de 5 jours qui concerne les personnels civils de l’état n’a pas à être donné dans les casinos.

http://www.focasino.info/juridique/326-greve-vos-droits

La question se pose en effet depuis le 31 décembre 2006 après les déclarations délirantes de quelques DRH en mal de moyens et surtout d’imagination pour contrer le mot d’ordre de grève nationale des syndicats.

Donc ces Démolisseurs de Ressources Humaines exigeaient que le préavis de grève soit dans chaque casino déposé 5 jours francs avant son déclenchement selon l’article L.521-3 du CDT.
L’argument suprême de ces affolés cérébraux est que les casinos sont des délégations de service public ce qui n’est pas faux mais n’est pas suffisant pour étayer juridiquement les propos irresponsables de nos très zélés représentants du pouvoir stalinien venu de Partouchie Orientale.

Définition. Article L.1411-1 du code général des collectivités territoriales : « Une délégation de service public est un contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé, dont la rémunération substantiellement liée aux résultats de l’exploitation du service. »

Trois questions se posent alors :
Les casinos sont ils des « casinos d’état » ? La réponse est clairement non
Les personnels employés sont ils fonctionnaires, si oui d’état ou territoriaux ?
La réponse est clairement non.
Le code du travail s’applique t il dans son intégralité dans les casinos ?
La réponse est clairement oui.

Explications :
La réglementation des jeux dans les casinos énonce que l’autorisation d’exploiter un casino est accordé par le ministre de l’intérieur dans les localités habilitées réglementairement à les recevoir.
Ce qui veut dire en clair que cette autorisation est donnée aux municipalités, les communes se trouvent dans cette situation comme autorités délégantes uniques.
C’est d’elle que part toute la procédure de désignation et d’attribution d’un casino à un exploitant.
Charge ensuite au délégataire retenu par le conseil municipal de transmettre son dossier de demande d’autorisation de jeux.

Depuis une décision du Conseil d’état du 4 avril 1995 la procédure d’attribution du délégataire doit suivre les dispositions du code général des collectivités territoriales (articles L.1411-1 et suivants) dans la constitution du dossier par les communes.
Ceci s’explique par l’application du dispositif législatif relatif à la transparence des procédures d’attribution des marchés publics et aussi par l’obligation aux casinos de participer à diverses manifestations artistiques et culturelles, soit eux-mêmes soit aux travers des activités de la commune.
Toutes ces obligations sont transcrites dans un cahier des charges qui a valeur de contrat administratif.
Ce document liant la commune au délégataire est dans les faits une convention de délégation de service public mais en aucun cas il ne change le statut social et juridique de l’entreprise exploitante.
La société ou le groupe délégataire choisi reste dans le secteur privé avec une gestion de droit privé assujetti comme toutes les autres entreprises à la réglementation sociale définie par le code du travail.

Dans le cas qui nous intéresse les articles L.512-2 et suivants du CDT traitant de la grève dans les services publics ne s’appliquent pas.
Cela ne concerne que les fonctionnaires (mais aussi les personnels d’EDF, GDF, RATP, SNCF) ainsi que par exemple les petites entreprises publiques ou privées assurant localement la gestion d’un service public de transport.
Il ne s’agit donc pas pour les casinos d’une délégation de service public au sens strict du terme et certainement pas en droit social.
L’exploitation d’un casino n’étant pas à ce jour dans les prérogatives de l’état, (les casinos gérés par l’état ou dont il serait propriétaire n’existent pas), il autorise simplement cette activité via ses représentants habilités. (Article 5 de la loi n° 83-628 du 12 juillet 1983).
Par conséquent les sociétés exploitantes des casinos étant de droit privé, les salariés qui y travaillent n’étant pas fonctionnaires le préavis de grève de 5 jours qui concerne les personnels civils de l’état n’a pas à être donné dans les casinos.
La législation sur le droit de grève dans le secteur privé s’applique de plein droit.

Aujourd'hui c'est le 6ieme jour de greve!!

Environ 150 machines eteint, et la fermature du casino a 2h au lieu de 4h....

Toujours 'silence radio' de la part de la direction!!

Amicalement

Bonsoir,

Ce qui paraît grave dans cette affaire, c'est que les casinotiers continuent d'utiliser ce moyen alors que la jurisprudence en confirme impertinence.
Ca confirme en tout cas ce que nous soulignions. Que les directions n'ont pas été suffisamment condamnées dans les cas précédents.
Faut-il après s'étonner que l'encombrement des tribunaux ?

Salut amical à tous.

salut camarades

Vous avez le soutient de la section du casino d'amnéville
soyez fort

MANDELIEU

Les employés du casino misent sur la grève... et gagnent

Le 9 avril dernier, une trentaine d'employés du casino de Mandelieu (Alpes- Maritimes) ont entamé une grève surprise à l'appel de FO, de la CGT et de la CFDT après l'échec des Négociations annuelles obligatoires (NAO).

La direction de l'établissement avait en effetjugé bon de refuser toute augmentation de salaire pour 2010 après avoir déjà agi de même l'an dernier.

Considérant qu'ils n'avaient rien à perdre, les syndicats ont appelé les salariés à débrayer en réclamant 5% d'augmentation, ainsi que la majoration des heures de nuit.

RIEN NE VA PLUS
Dans un premier temps, le directeur du casino a joué le pourrissement en tablant sur l'usure du mouvement.
En vain.
Au bout d'une semaine, la motivation des grévistes était intacte tandis que les machines à sous -qui assurent 90% du chiffre d'affaires- tombaient en panne les unes après les autres, faute de travailleur pour en assurer la maintenance.
Finalement, au bout de neuf jours de conflit, une négociation s'est ouverte au cours de laquelle les syndicats ont également mis à l'ordre du jour des revendications supplémentaires en matière de conditions de travail.
Celle-ci s'est achevée avec la signature d'un accord prévoyant une augmentation générale des salaires de 3,5%, un aménagement du rythme de travail ainsi que la future mise en place d'un accord d'intéressement.

Reste la question de la rémunération des heures de nuit, laquelle n'a pu être incluse, mais qui, selon Joanna Dawson, déléguée syndicale FO, «sera remise très bientôt sur le tapis».

Ce matin vers 1 h un protocole de fin de conflit as était signer entre la direction et les déléguées syndicaux, après 9 jours de grevé les employés ont obtenu un augmentation de 3,5%.

Bravo a toutes et tous pour votre ténacité....

Merci aussi a tous ceux qui ont apporter leur soutien.

Amicalement

Bonjour,

Les casinotiers deviendraient-ils enfin raisonnables ?

Enfin, si l'on peut dire, parce que contraindre des salarié(e)s à utiliser le droit de grève pour obtenir une augmention d'autant plus légitime que les précédentes furent rares ou très basses, n'était certainement pas la bonne solution.
Sans oublier que toutes les parties peuvent subir des pertes dans ce type de situation.
Les salariés si le protocole ne prévoit pas le paiement des jours de grève.
Le casino qui perd de nombreux jours d'exploitation maximale et altère son image.

Félicitations donc aux salarié(e)s de ce casino qui après de précédentes tentatives infructueuses ont enfin obtenu satisfaction.
Une preuve que c'est la ténacité qui paye et non la résignation.

Salut amical et encore bravo.

Royal Pullman : la fin du conflit

Publié le mardi 20 avril 2010 à 00H00




Hier matin, les déléguées de l'intersyndicale, Anne-Marie Moric à gauche de la photo et Joanna Dawson à droite, se réjouissaient, sur la terrasse de l'hôtel, avec leur avocat, de l'accord obtenu dans la nuit.


Il a fallu attendre neuf jours pour que les piquets de grève disparaissent du paysage du Royal Pullman (lire nos éditions des 12 et 16 avril).

Neuf jours et une assignation au tribunal pour qu'un accord entre syndicat et direction soit signé et que les vingt-sept salariés protestataires (sur 200 employés dans l'hôtel) regagnent leur poste. « Dommage qu'on en soit arrivé là » disent les uns. « Heureusement qu'on s'est arrêté là !! »répondent les autres.

L'action en justice de la direction

Grief des premiers : que la direction soit à l'origine de l'action en justice. « La grève n'était pas licite tant du point de vue de son préavis, déposé hors délai, que des nuisances causées à l'hôtel » commente Olivier Bader, directeur responsable des casinos. Les seconds, les salariés en grève, ont réagi rapidement à cette action : « Nous voulions trouver un terrain d'entente avant la convocation au tribunal (hier matin) et avant que le mouvement ne se durcisse » explique leur avocat, maître Philippe Brun.

Salaires en hausse de 3,5 %

L'accord a été trouvé hier à 1 heure du matin. « Nous avons obtenu une revalorisation des salaires de 3, 5 % » résument pour l'intersyndicale Anne-Marie Moric (CGT) et Joanna Dawson (FO). Des avancées sur les conditions de travail ont également été obtenues. « Nous allons raccourcir nos 3/8 pour passer à 4 jours de travail et deux de repos pour les salariés qui le souhaitent. »

Des pistes de travail ont également été ouvertes : « Un expert va être nommé pour analyser les facteurs de stress au travail et voir comment y remédier. Et nous allons réfléchir ensemble à mieux gérer les effectifs. »

Un bémol cependant dans ces négociations : rien n'a été obtenu pour la revalorisation du travail de nuit et du dimanche. Sur ce point, les syndicats ont promis de remettre très bientôt le sujet sur le tapis... De jeu, bien sûr !


http://www.nicematin.com/article/cannes/royal-pullman-la-fin-du-conflit