le 15 juin défendons nos retraite
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le 15 juin défendons nos retraite
Appel à la mobilisation pour défendre nos retraites, par JC TIRAT.
https://www.dailymotion.com/video/xdaje2_le-15-juin-tous-ensembles-pour-defe_news
FO, discours de G.GAUDY, sur les retraites...
Le 15 Juin, tous ensembles pour défendre...
FO propose une prime sur les pourboires...
FO propose une prime sur les pourboires collectés aux jeux et lutte contre ds critères d'attribution trop restrictifs !
FO Enghien se lance dans l'information...
https://www.dailymotion.com/video/xdaje2_le-15-juin-tous-ensembles-pour-defe_news
FO, discours de G.GAUDY, sur les retraites...
Le 15 Juin, tous ensembles pour défendre...
FO propose une prime sur les pourboires...
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edito- Rang: Administrateur
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FO mobilise
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Retraites:
Grève interprofes­sionnelle et manifestation à Paris le 15 juin 2010.
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40 ANS, C’EST DÉJÀ TROP!
GRÈVE INTERPROFESIONNELLE ET MANIFESTATION À PARIS
LE 15 JUIN
40 ANS, C’EST DÉJÀ TROP
FINANCEMENT Quelques propositions de Force Ouvrière
Selon les prévisions, le déficit de la retraite du régime général
–CNAVTS– serait de 10milliards d’euros en 2010 et devrait atteindre 14,5 milliards d’euros en 2013, toutes choses égales par ailleurs...
Pour Force Ouvrière, des solutions immédiates existent:
1% d’augmentation des salaires,
c’est 0,65 milliard d’euros
de cotisations pour les retraites;
mettre à contribution l’intéressement
et la par ticipation (17,5 milliards d’euros en 2007), souvent distribués en lieu et place de salaires, représenterait
jusqu’à 3 milliards d’euros pour les retraites
les stock-options (2,2 milliards d’euros en 2007) ne sont taxées qu’à 10%,
une taxe contributive pour les retraites de 6,65% rapporterait 0,15 milliard d’euros pour les retraites;
compenser intégralement les exonérations de cotisations de Sécurité sociale (22% de la part patronale du secteur privé en
2009! soit 36 milliards d’euros depuis 1991) rapporterait 1 milliard d’euros pour les retraites.
taxer à 5% les bénéfices des entreprises non réinvestis dans la production (100milliards d’euros
en 2008), c’est 5 milliards d’euros pour les retraites;
enfin, si les cotisations d’assurance-vieillesse ont effectivementdoublé depuis la ventilation des cotisations par branche
(1er octobre 1967), passant de 8,50% à 16,65%, force est de constater que depuis près de vingt ans (1er février 1991), le taux de cotisation n’a évolué que de 0,20 point (le 1er janvier 2006).
Pour Force Ouvrière, le taux de cotisation peut et doit évoluer, et un point sous plafond c’est 4,2 milliards d’euros pour les retraites.
Au-delà de ce premier train de mesures (près de 15 milliards d’euros), Force Ouvrière considère que la crise du système économique actuel rend indispensable et légitime une réforme profonde fondée sur la justice sociale et le progrès social.
Elle doit porter tant sur la redistribution des richesses en faveur des salaires, afin de favoriser une économie productive (1 million d’emplois créés
c’est plus de 3 milliards d’euros de cotisations pour les retraites), que sur la justice fiscale (ce qui suppose une refonte de la fiscalité rétablissant la progressivité de l’impôt).
Ainsi, une réforme de la CSG instaurant une progressivité et une plus forte taxation du capital pourrait ensuite permettre d’équilibrer le poids des périodes non contributives (trimestres validés mais non cotisés –enfants, maladie, invalidité): un point supplémentaire représente en effet plus de 11 milliards d’euros.
ON PEUT ET ON DOIT
Préserver le droit à la retraite à 60 ans
Bloquer tout allongement de la durée de cotisation
Maintenir le système solidaire de la répartition
Maintenir le code des pensions
Revaloriser les pensions
LE 15 JUIN
40 ANS, C’EST DÉJÀ TROP
FINANCEMENT Quelques propositions de Force Ouvrière
Selon les prévisions, le déficit de la retraite du régime général
–CNAVTS– serait de 10milliards d’euros en 2010 et devrait atteindre 14,5 milliards d’euros en 2013, toutes choses égales par ailleurs...
Pour Force Ouvrière, des solutions immédiates existent:
1% d’augmentation des salaires,
c’est 0,65 milliard d’euros
de cotisations pour les retraites;
mettre à contribution l’intéressement
et la par ticipation (17,5 milliards d’euros en 2007), souvent distribués en lieu et place de salaires, représenterait
jusqu’à 3 milliards d’euros pour les retraites
les stock-options (2,2 milliards d’euros en 2007) ne sont taxées qu’à 10%,
une taxe contributive pour les retraites de 6,65% rapporterait 0,15 milliard d’euros pour les retraites;
compenser intégralement les exonérations de cotisations de Sécurité sociale (22% de la part patronale du secteur privé en
2009! soit 36 milliards d’euros depuis 1991) rapporterait 1 milliard d’euros pour les retraites.
taxer à 5% les bénéfices des entreprises non réinvestis dans la production (100milliards d’euros
en 2008), c’est 5 milliards d’euros pour les retraites;
enfin, si les cotisations d’assurance-vieillesse ont effectivementdoublé depuis la ventilation des cotisations par branche
(1er octobre 1967), passant de 8,50% à 16,65%, force est de constater que depuis près de vingt ans (1er février 1991), le taux de cotisation n’a évolué que de 0,20 point (le 1er janvier 2006).
Pour Force Ouvrière, le taux de cotisation peut et doit évoluer, et un point sous plafond c’est 4,2 milliards d’euros pour les retraites.
Au-delà de ce premier train de mesures (près de 15 milliards d’euros), Force Ouvrière considère que la crise du système économique actuel rend indispensable et légitime une réforme profonde fondée sur la justice sociale et le progrès social.
Elle doit porter tant sur la redistribution des richesses en faveur des salaires, afin de favoriser une économie productive (1 million d’emplois créés
c’est plus de 3 milliards d’euros de cotisations pour les retraites), que sur la justice fiscale (ce qui suppose une refonte de la fiscalité rétablissant la progressivité de l’impôt).
Ainsi, une réforme de la CSG instaurant une progressivité et une plus forte taxation du capital pourrait ensuite permettre d’équilibrer le poids des périodes non contributives (trimestres validés mais non cotisés –enfants, maladie, invalidité): un point supplémentaire représente en effet plus de 11 milliards d’euros.
ON PEUT ET ON DOIT
Préserver le droit à la retraite à 60 ans
Bloquer tout allongement de la durée de cotisation
Maintenir le système solidaire de la répartition
Maintenir le code des pensions
Revaloriser les pensions
Re: le 15 juin défendons nos retraite
Bonjour,
Il y a quelques minutes, lors de la scéance de l'Assemblée nationale, le ministre E. Woerth répondant probablement à une question qui lui avait été posée par un député PS, vient de faire des déclarations qui ne devraient pas manquer de vous inquiéter.
Après s'en être pris aux 35 heures qui auraient fait baissé les salaires (!), il donna quelques indications motivées par - une extraordinaire augmentation de la durée de vie - (il aurait très certainement dû ajouter; des travailleurs) au cours de ces dernières années. Ajoutant; il n'y a pas d'autre solution qu'une solution démographique et ne reposant pas sur l'impôt etc.etc.
Il utilisa à nouveau le terme préféré de la droite; dogme et conclut sous les sifflets de la gauche de l'hémicycle.
Aussi, à travers ce discours et ce qui transpire des intentions gouvernementales, sauf à prendre conscience de ce qui vous attend et sauf à ne pas sombrer dans une résignation suicidaire, il va bien falloir utiliser le seul moyen que malheureusement comprend le pouvoir actuel.
Résister en très grand nombre.
Sinon, les dogmes du capitalisme qui déjà nous font subir une des pires crises financières dont ils sont pourtant responsables - mais dont ceux qui les défendent tirent cependant de grands profits - vous écraseront un peu plus et réduiront le - temps libre et le repos légitime après de très nombreuses années de travail - que chaque travailleurs avait pu acquérir à force de luttes et de revendications souvent difficiles.
Parce que pour avoir vécu cette période, si les retraités d'aujourd'hui ont une espérance de vie un peu meilleure que les générations précédentes et s'ils peuvent donc bénéficier d'une période de repos plus longue que par le passé - c'est surtout parce qu'auparavant, la majorité des travailleurs - usée - mourrait très peu de temps après la cessation d'activité -
Par contre, la majorité des ministres, pouvait tranquillement profiter de retraites longues et confortables.
Je voudrais conclure enfin sur certaines observations.
Evoquer bien sûr l'hypocrisie de ceux qui veulent allonger les durées de cotisation et d'années alors que dans la réalité et depuis de nombreuses années, les patrons utilisant plusieurs moyens se débarrassent des quinquas et n'en embauchent pas.
Alors que le nombre de chômeurs est soit élevé, soit en augmentation.
J'ai par contre fait un constat qui va à l'encontre des dogmes gouvernementaux, car, il faudrait une grande imagination et peu de lucidité pour penser que les retraités qu'il m'arrive de cotoyer (excepté peut-être quelques cas rares) puissent encore exercer une activité salariale à plein temps et ne s'adaptant pas à leur possibilités.
Cette adaptation est pourtant bien prise en compte dans les pays nordiques.
Mais, dogme pour dogme. Je ne pense pas que le MEDEF soit prêt à évoquer - sérieusement - certaines mesures alors qu'il escompte bien plutôt profiter de la situation pour reprendre demain, les "cadeaux", que les syndicats de salariés ou certains gouvernements précédents l'avaient obligé à offrir.
Salut amical à tous.
Il y a quelques minutes, lors de la scéance de l'Assemblée nationale, le ministre E. Woerth répondant probablement à une question qui lui avait été posée par un député PS, vient de faire des déclarations qui ne devraient pas manquer de vous inquiéter.
Après s'en être pris aux 35 heures qui auraient fait baissé les salaires (!), il donna quelques indications motivées par - une extraordinaire augmentation de la durée de vie - (il aurait très certainement dû ajouter; des travailleurs) au cours de ces dernières années. Ajoutant; il n'y a pas d'autre solution qu'une solution démographique et ne reposant pas sur l'impôt etc.etc.
Il utilisa à nouveau le terme préféré de la droite; dogme et conclut sous les sifflets de la gauche de l'hémicycle.
Aussi, à travers ce discours et ce qui transpire des intentions gouvernementales, sauf à prendre conscience de ce qui vous attend et sauf à ne pas sombrer dans une résignation suicidaire, il va bien falloir utiliser le seul moyen que malheureusement comprend le pouvoir actuel.
Résister en très grand nombre.
Sinon, les dogmes du capitalisme qui déjà nous font subir une des pires crises financières dont ils sont pourtant responsables - mais dont ceux qui les défendent tirent cependant de grands profits - vous écraseront un peu plus et réduiront le - temps libre et le repos légitime après de très nombreuses années de travail - que chaque travailleurs avait pu acquérir à force de luttes et de revendications souvent difficiles.
Parce que pour avoir vécu cette période, si les retraités d'aujourd'hui ont une espérance de vie un peu meilleure que les générations précédentes et s'ils peuvent donc bénéficier d'une période de repos plus longue que par le passé - c'est surtout parce qu'auparavant, la majorité des travailleurs - usée - mourrait très peu de temps après la cessation d'activité -
Par contre, la majorité des ministres, pouvait tranquillement profiter de retraites longues et confortables.
Je voudrais conclure enfin sur certaines observations.
Evoquer bien sûr l'hypocrisie de ceux qui veulent allonger les durées de cotisation et d'années alors que dans la réalité et depuis de nombreuses années, les patrons utilisant plusieurs moyens se débarrassent des quinquas et n'en embauchent pas.
Alors que le nombre de chômeurs est soit élevé, soit en augmentation.
J'ai par contre fait un constat qui va à l'encontre des dogmes gouvernementaux, car, il faudrait une grande imagination et peu de lucidité pour penser que les retraités qu'il m'arrive de cotoyer (excepté peut-être quelques cas rares) puissent encore exercer une activité salariale à plein temps et ne s'adaptant pas à leur possibilités.
Cette adaptation est pourtant bien prise en compte dans les pays nordiques.
Mais, dogme pour dogme. Je ne pense pas que le MEDEF soit prêt à évoquer - sérieusement - certaines mesures alors qu'il escompte bien plutôt profiter de la situation pour reprendre demain, les "cadeaux", que les syndicats de salariés ou certains gouvernements précédents l'avaient obligé à offrir.
Salut amical à tous.
ajr- Langue pendue
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Date d'inscription : 18/02/2005
Re: le 15 juin défendons nos retraite
Bonsoir,
Lu, hier - un lapsus révélateur - comme on dit, dans le quotidien Nice-Matin qui donne l'occasion depuis trois jours à des personnalités du monde politique de donner leur avis sur les retraites.
Dans sa réponse à la troisième question qui lui est posée, - Combien cela va-t-il coûter et qui va payer - Robert Rochefort, vice-président du Modem et député européen, termine sa réponse par la phrase suivante;
L'idée étant d'arriver à mettre en place une retraite minimale et descente.
D'aucuns affirmeront bien évidemment que la phrase est sortie de son contexte.
Ou, qu'elle serait victime d'une faute d'orthographe.
Néanmoins, et si c'était plutôt révélateur de véritables intentions ?
Et, si la vraie victime ne serait justement pas cette phrase, mais bien la retraite.
Salut amical à tous.
Lu, hier - un lapsus révélateur - comme on dit, dans le quotidien Nice-Matin qui donne l'occasion depuis trois jours à des personnalités du monde politique de donner leur avis sur les retraites.
Dans sa réponse à la troisième question qui lui est posée, - Combien cela va-t-il coûter et qui va payer - Robert Rochefort, vice-président du Modem et député européen, termine sa réponse par la phrase suivante;
L'idée étant d'arriver à mettre en place une retraite minimale et descente.
D'aucuns affirmeront bien évidemment que la phrase est sortie de son contexte.
Ou, qu'elle serait victime d'une faute d'orthographe.
Néanmoins, et si c'était plutôt révélateur de véritables intentions ?
Et, si la vraie victime ne serait justement pas cette phrase, mais bien la retraite.
Salut amical à tous.
ajr- Langue pendue
- Nombre de messages : 711
Date d'inscription : 18/02/2005
Et au 15 ! On a besoin d'être nombreux !
Salut à vous tous,Et au 15 ! On a besoin d'être nombreux !
Et n'oubliez pas d'amener un max de monde, même la belle-mère !
(Je sais, Je sais, vous ne la supportez plus, mais qu'à cela ne tienne, au retour, vous pourrez toujours la pousser dans la Seine...)
Amitiés syndicalistes
Geoffroy
P.S. : Jack, t'amènes du Fendant le 15 ?!
Et n'oubliez pas d'amener un max de monde, même la belle-mère !
(Je sais, Je sais, vous ne la supportez plus, mais qu'à cela ne tienne, au retour, vous pourrez toujours la pousser dans la Seine...)
Amitiés syndicalistes
Geoffroy
P.S. : Jack, t'amènes du Fendant le 15 ?!
patrice- Langue pendue
- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 13/11/2004
Savoir saisir le 15 juin
Savoir saisir le 15 juin
Jouant sur la communication en distillant progressivement les annonces, le gouvernement a fini par admettre, deux jours avant la journée de mobilisation de plusieurs organisations syndicales, qu’il allait reculer le droit au départ en retraite au-delà de 60 ans.
Il explique dans le même temps que ce sera progressif et que quelqu’un ayant 59 ans et pouvant partir à 60 ans n’aura que 3 mois de plus à faire. Une broutille en quelque sorte.
Mais, dans la même logique, quelqu’un qui a 56 ans et qui espérait pouvoir partir dans quatre ans devra travailler un an de plus. Un an ce n’est pas rien, surtout quand on compte les jours compte tenu notamment de la dégradation des conditions de travail, dans le privé comme dans le public. Une personne qui a 52 ans devrait quant à elle s’attendre à travailler deux ans de plus, à raison d’un trimestre supplémentaire par an de recul à compter de 2011.
Quant aux jeunes générations, celles qui d’ores et déjà savent qu’elles devront travailler au-delà de 60 ans, rien ne leur est garanti.
En effet, ce que prévoit le gouvernement n’assure aucun équilibre financier et, dès lors, tout est possible en termes de dégradation sociale: 65, 66, 67... 70 ans.
En quelque sorte, cela revient à dire: travaillez jusqu’à en mourir, on s’occupe du reste. Rappelons qu’a contrario, ce que propose Force Ouvrière en termes de financement assure un équilibre financier rapide des retraites. On est effectivement sur deux logiques opposées.
Pour le gouvernement, l’équilibre financier doit être trouvé en remettant en cause les droits sociaux. Pour nous, les droits sociaux doivent être protégés en prenant les décisions de financement nécessaires. D’un côté le gouvernement s’entête dans la logique du capitalisme libéral et financier à l’origine de la crise. D’un autre, nous proposons un changement de modèle qui vaut non seulement pour les retraites, mais également pour tous les autres dossiers.
Dans ces conditions, seul un rapport de forces efficace peut contraindre le gouvernement à renoncer. C’est dans cet esprit que nous avons lancé une journée de grève interprofessionnelle et de manifestation à Paris: pour montrer notre détermination. Nous assumons clairement nos responsabilités. Cet appel n’est pas fermé. D’autres organisations, «nos amis» d’autres organisations, sont libres de s’y joindre, le tout est de savoir si l’on veut se donner les moyens et si l’on veut donner aux salariés les moyens de contraindre le gouvernement à renoncer à ses contre-réformes.
Nous savons tous – ce n’est pas la peine de faire semblant – que les manifestations ricochets, sans les étudiants et les lycéens, ne sont pas efficaces. D’ores et déjà, certains syndicats ont décidé de nous rejoindre, comme le SNETAA, syndicat de professeurs de lycées professionnels. De son côté, la CFTC a considéré qu’après le 27 mai, il fallait savoir saisir le 15 juin.
En tout cas, pour ce qui la concerne, Force Ouvrière prépare la réussite de cette journée. Le dossier retraite durera jusqu’à l’automne. Mais il faut dès le 15 juin démontrer notre détermination, en appelant à une journée de grève interprofessionnelle et en manifestant à Paris. Dire ce qu’il faut faire et faire ce que l’on dit, cela s’appelle tout simplement assumer ses responsabilités
Jouant sur la communication en distillant progressivement les annonces, le gouvernement a fini par admettre, deux jours avant la journée de mobilisation de plusieurs organisations syndicales, qu’il allait reculer le droit au départ en retraite au-delà de 60 ans.
Il explique dans le même temps que ce sera progressif et que quelqu’un ayant 59 ans et pouvant partir à 60 ans n’aura que 3 mois de plus à faire. Une broutille en quelque sorte.
Mais, dans la même logique, quelqu’un qui a 56 ans et qui espérait pouvoir partir dans quatre ans devra travailler un an de plus. Un an ce n’est pas rien, surtout quand on compte les jours compte tenu notamment de la dégradation des conditions de travail, dans le privé comme dans le public. Une personne qui a 52 ans devrait quant à elle s’attendre à travailler deux ans de plus, à raison d’un trimestre supplémentaire par an de recul à compter de 2011.
Quant aux jeunes générations, celles qui d’ores et déjà savent qu’elles devront travailler au-delà de 60 ans, rien ne leur est garanti.
En effet, ce que prévoit le gouvernement n’assure aucun équilibre financier et, dès lors, tout est possible en termes de dégradation sociale: 65, 66, 67... 70 ans.
En quelque sorte, cela revient à dire: travaillez jusqu’à en mourir, on s’occupe du reste. Rappelons qu’a contrario, ce que propose Force Ouvrière en termes de financement assure un équilibre financier rapide des retraites. On est effectivement sur deux logiques opposées.
Pour le gouvernement, l’équilibre financier doit être trouvé en remettant en cause les droits sociaux. Pour nous, les droits sociaux doivent être protégés en prenant les décisions de financement nécessaires. D’un côté le gouvernement s’entête dans la logique du capitalisme libéral et financier à l’origine de la crise. D’un autre, nous proposons un changement de modèle qui vaut non seulement pour les retraites, mais également pour tous les autres dossiers.
Dans ces conditions, seul un rapport de forces efficace peut contraindre le gouvernement à renoncer. C’est dans cet esprit que nous avons lancé une journée de grève interprofessionnelle et de manifestation à Paris: pour montrer notre détermination. Nous assumons clairement nos responsabilités. Cet appel n’est pas fermé. D’autres organisations, «nos amis» d’autres organisations, sont libres de s’y joindre, le tout est de savoir si l’on veut se donner les moyens et si l’on veut donner aux salariés les moyens de contraindre le gouvernement à renoncer à ses contre-réformes.
Nous savons tous – ce n’est pas la peine de faire semblant – que les manifestations ricochets, sans les étudiants et les lycéens, ne sont pas efficaces. D’ores et déjà, certains syndicats ont décidé de nous rejoindre, comme le SNETAA, syndicat de professeurs de lycées professionnels. De son côté, la CFTC a considéré qu’après le 27 mai, il fallait savoir saisir le 15 juin.
En tout cas, pour ce qui la concerne, Force Ouvrière prépare la réussite de cette journée. Le dossier retraite durera jusqu’à l’automne. Mais il faut dès le 15 juin démontrer notre détermination, en appelant à une journée de grève interprofessionnelle et en manifestant à Paris. Dire ce qu’il faut faire et faire ce que l’on dit, cela s’appelle tout simplement assumer ses responsabilités
edito- Rang: Administrateur
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Une pensée pour les camarades de Nice
Une pensée pour les camarades de Nice
Bloquée à Marseille à cause des intempéries dévastatrices dans le Var, la délégation des Alpes-Maritimes est enfin arrivée à Nice très fatiguée. Après avoir passé une nuit plus qu'inconfortable dans le TGV, il nous a fallu déployer notre troupe sur les rails du TGV, sortir les drapeaux FO afin d'obtenir trois cars pour nous ramener à Nice et Cannes. Je remercie d'ailleurs tous les camarades qui malgrè la fatigue, le manque de confort, et la frugalité des repas (debout depuis mardi 3 heures du matin) sont restés soudés.
Nous étions 150 militants des Alpes-Maritimes à particier à la grande manifestation du mardi 15 juin à PARIS et tous nous avons été fiers de cette immense mobilisation par laquelle FORCE-OUVRIERE a démontré sa capacité à mobiliser.
Lundi 21 juin, la CE confédérale se réunira pour définir de la suite du mouvement.
Je vous souhaite une bonne nuit, en particulier aux camarades de route.
Amitiés syndicalistes.
Sylviane Giordano
Bloquée à Marseille à cause des intempéries dévastatrices dans le Var, la délégation des Alpes-Maritimes est enfin arrivée à Nice très fatiguée. Après avoir passé une nuit plus qu'inconfortable dans le TGV, il nous a fallu déployer notre troupe sur les rails du TGV, sortir les drapeaux FO afin d'obtenir trois cars pour nous ramener à Nice et Cannes. Je remercie d'ailleurs tous les camarades qui malgrè la fatigue, le manque de confort, et la frugalité des repas (debout depuis mardi 3 heures du matin) sont restés soudés.
Nous étions 150 militants des Alpes-Maritimes à particier à la grande manifestation du mardi 15 juin à PARIS et tous nous avons été fiers de cette immense mobilisation par laquelle FORCE-OUVRIERE a démontré sa capacité à mobiliser.
Lundi 21 juin, la CE confédérale se réunira pour définir de la suite du mouvement.
Je vous souhaite une bonne nuit, en particulier aux camarades de route.
Amitiés syndicalistes.
Sylviane Giordano
mrc06- Langue pendue
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réforme : injuste socialement et inefficace financièrement !
Réagissant « à chaud », le Secrétaire général de FO a défini cette contre réforme : injuste socialement et inefficace financièrement !
Pour s’en convaincre, il suffit de lire le titre de la synthèse de la réforme, présentée à la presse : Augmenter la durée d’activité, en répartissant équitablement l’effort entre les salariés (sic). De l’aveu même du Ministre, les salariés et quasiment eux-seuls sont mis « à l’effort », préservant les autres catégories et ignorant toute justice sociale et fiscale.
Nous commenterons ici les mesures essentielles du projet, sachant que si des modifications mineures peuvent y être apportées, l’essentiel y est gravé ; d’autres mesures pourraient toutefois surgir dans le texte définitif.
1. Porter l’âge légal de droit commun à 62 ans en 2018, en l’augmentant chaque année de 4 mois à partir de la génération 1951, et augmenter parallèlement de deux ans l’âge d’annulation de la décote.
Ce serait la fin de la retraite à 60 ans ; par ailleurs augmenter de 4 mois par an, alors que les durées d’assurance sont comptabilisées en trimestres, ce serait faire travailler encore plus les salariés pour rien : Travailler toujours plus pour gagner toujours moins ! En fait, les salariés nés après le 1er juillet 1951 devraient travailler 4 mois de plus qui ne vaudraient que 3 mois d’assurance et ceux nés en 1952, 8 mois de plus qui ne vaudraient que 6 mois.
Ainsi, tous les salariés nés après le 1er janvier 1956 seraient concernés par le nouvel âge légal de 62 ans.
Pour s’en convaincre, il suffit de lire le titre de la synthèse de la réforme, présentée à la presse : Augmenter la durée d’activité, en répartissant équitablement l’effort entre les salariés (sic). De l’aveu même du Ministre, les salariés et quasiment eux-seuls sont mis « à l’effort », préservant les autres catégories et ignorant toute justice sociale et fiscale.
Nous commenterons ici les mesures essentielles du projet, sachant que si des modifications mineures peuvent y être apportées, l’essentiel y est gravé ; d’autres mesures pourraient toutefois surgir dans le texte définitif.
1. Porter l’âge légal de droit commun à 62 ans en 2018, en l’augmentant chaque année de 4 mois à partir de la génération 1951, et augmenter parallèlement de deux ans l’âge d’annulation de la décote.
Ce serait la fin de la retraite à 60 ans ; par ailleurs augmenter de 4 mois par an, alors que les durées d’assurance sont comptabilisées en trimestres, ce serait faire travailler encore plus les salariés pour rien : Travailler toujours plus pour gagner toujours moins ! En fait, les salariés nés après le 1er juillet 1951 devraient travailler 4 mois de plus qui ne vaudraient que 3 mois d’assurance et ceux nés en 1952, 8 mois de plus qui ne vaudraient que 6 mois.
Ainsi, tous les salariés nés après le 1er janvier 1956 seraient concernés par le nouvel âge légal de 62 ans.
edito- Rang: Administrateur
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