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DÉSENGAGEMENT DU PATRONAT

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DÉSENGAGEMENT DU PATRONAT Empty DÉSENGAGEMENT DU PATRONAT

Message  christian Sam 24 Juin - 15:32

OUVREZ LA BOUCHE ET DITES 33 FOIS:

«JE VAIS CONTRACTER UNE ASSURANCE PRIVÉE JE VAIS CONTRACTER UNE ASSURANCE PRIVÉE JE VAIS CONTRACTER UNE ASSURANCE PRIVÉE »


.../../..Transférer l'intégralité des cotisations de Sécurité sociale sur le salarié.../../..


DÉSENGAGEMENT DU PATRONAT

Quoi qu'il en soit, le désengagement du patronat dans le financement de la protection sociale ne cesse de s'accentuer.

Selon les prévisions de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, les exonérations de charges patronales devraient subir une hausse de 11,9% en 2006.

Leur montant total va ainsi passer de 21 milliards d'euros à 23,6 milliards d'euros.

En dépit de ces cadeaux aux entreprises, les patrons, eux, ne sont pas prêt à faire de cadeaux aux salariés…
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DÉSENGAGEMENT DU PATRONAT Empty Protection sociale. Le patronat met les pieds dans le plat

Message  christian Dim 25 Juin - 10:27

Par la rédaction du web de Force Ouvrière

Protection sociale. Le patronat met les pieds dans le plat


La présidente du MEDEF, Laurence Parisot, a avancé mardi l'idée d'un transfert de la totalité des cotisations sociales sur le salarié. Les réactions syndicales ne se sont pas fait attendre.

«Il est nécessaire de réformer le financement de la protection sociale pour en assurer la pérennité et garantir la bonne adaptation aux réalités économiques et sociales d'aujourd'hui» a affirmé mardi la présidente du MEDEF, Laurence Parisot avant d’avancer l’idée de transférer l'intégralité des cotisations de sécurité sociale sur le salarié.

Le transfert des prélèvements obligatoires serait neutre pour le salarié, selon elle, puisque sa rémunération brute serait «parallèlement relevée» d’autant. L’objectif affiché du patronat est «de mieux sensibiliser le salarié au coût de la protection sociale».

Mme Parisot s’est prononcée en outre pour un recours à l'impôt comme outil de financement de la Sécurité sociale.

«Nous pensons qu'un instrument progressif du financement des dépenses relevant de la solidarité nationale par l'impôt pourrait être étudié.

Il faut étudier l'impact d'un transfert d'une partie des cotisations vers la TVA ou la CSG», a-t-elle ainsi expliqué.

Pour elle, il faut opérer «une distinction entre les dépenses du champ assuranciel et les dépenses du champ de la solidarité nationale».

Autant de proposition derrière lesquelles les syndicats voient surtout la volonté du MEDEF de débarrasser à terme les employeurs du financement de la protection sociale pour mieux la privatiser ensuite.

Les idées du MEDEF ont laissé ainsi «pantois et dubitatif», le président de la CFE-CGC, Bernard Van Craeynest, qui a rappelé qu'en «matière de sensibilisation du salarié» sur le coût de la protection sociale, le montant des cotisations salariales et patronales «apparaissait déjà sur la fiche de paie».

Il a estimé que si l'opération de transfert des cotisations sociales sur le salarié, avec augmentation parallèle du salaire brut, pouvait être neutre «à un instant T», elle serait plus tard «aux dépens exclusifs du salarié», notamment quand il «faudra augmenter la cotisation».

Cette piste «me semble comporter de nombreux risques pour le pouvoir d'achat du salarié et la préparation de sa retraite», a déclaré Bernard Van Craeynest, qui a qualifié ironiquement d'«astucieuse» la proposition patronale au moment où «l'on est dans une période où il faut augmenter» les sommes dédiées aux retraites et à la protection sociale.

Pour la CGC, «le salarié s'investit dans son entreprise parfois au péril de sa vie ou de sa santé, il est logique que l'entreprise participe aux dépenses de santé et de retraite du salarié».

Jean-Louis Deroussen (CFTC) a soupçonné le patronat de «brouiller les cartes», expliquant que l'heure n'était «pas à revoir les cotisations sociales» car sa piste aboutirait «à une baisse du salaire net» si ceux-ci «continuaient de progresser lentement» et si, dans le même temps, «les cotisations sociales augmentaient».

C’est une «rupture» avec la position «traditionnelle» et «historique» du MEDEF sur la «contribution naturelle des entreprises au financement de la protection sociale», a réagi Jean-Christophe Le Duigou (CGT) selon qui le patronat poursuit un «but clair: dégager l'entreprise de ses responsabilités en renvoyant le salarié à un arbitrage personnel entre ses revenus directs et ses choix personnels en termes d'assurance».

La CGT y a vu «clairement la volonté de faire éclater la solidarité en renvoyant à l'État la prise en charge d'une couverture minimale, avec la porte ouverte toute grande à une montée en puissance des assurances privées qui se tiennent en embuscade».

Pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, «de deux choses l'une: ou Mme Parisot fait sciemment dans la provocation en réponse à une proposition de réforme du président de la République, en cours de maturation.

Dans ce cas, ça (la) regarde», ou bien «on est en présence d'un projet plus inquiétant, le désengagement des employeurs de la protection sociale collective».

«Dans ce cas, cela signifierait une volonté du MEDEF d'échapper à ses responsabilités et ce serait grave» et «l’on ne voit d'ailleurs pas ce qu'il continuerait à faire dans les conseils d'administration des organismes sociaux».

Selon Jean-Claude Mailly, si on suit ce raisonnement jusqu’au bout, c’est la voie ouverte «à une privatisation de la protection sociale en général: avec à la clé une individualisation de plus en plus marquée de cette protection» alors que «les conditions de travail (stress, maladies au travail)» «continuent de générer des dépenses importantes» pour la Sécurité sociale.
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DÉSENGAGEMENT DU PATRONAT Empty Exiger des augmentations de salaires

Message  christian Jeu 29 Juin - 12:13

Exiger des augmentations de salaires


L’augmentation du pouvoir d’achat demeure une revendication prioritaire. Elle est amplement nécessitée par la hausse des prix énergétiques, dont celle du pétrole, ou encore celle de l’immobilier.

…/…/…

Il faudra, par ailleurs, que l’on ait enfin une vraie évaluation des exonérations de cotisations patronales.

Toujours prompts à se plaindre, les employeurs oublient de rappeler qu’au niveau du SMIC, les cotisations patronales de Sécurité sociale sont passées en vingt ans de 28% à 2% du salaire brut, dans le même temps où la CSG, supportée par les salariés, montait en charge jusqu’à 7,5% (plus 5% déductibles). Ils oublient également de rappeler que nombre d’impôts, dont l’impôt sur les bénéfices, ont diminué.

On assiste ainsi à un transfert de l’entreprise vers le salarié, tant pour le financement de la Sécurité sociale que pour les risques.

Tout cela renvoie à la nature de la politique économique menée depuis de longues années et à la nécessité d’en changer.

Revendiquer et obtenir des augmentations de pouvoir d’achat fait partie des leviers à même de modifier la politique économique.

Encore une raison de plus pour exiger, sans hésiter, des augmentations de salaires.

SMIC

Un tout petit coup de pouce

Le salaire minimum sera relevé de 3,05 % à partir du mois prochain, soit 0,3 point de plus que la simple application de la loi. Une hausse bien insuffisante, pour les syndicats, tandis que le gouvernement parle d’un geste significatif.
Pour Michelle Biaggi (FO) enfin, «c'est une sacrée déception. Il s'agit d'une augmentation de 24 centimes d'euros par heure pour les salariés au SMIC, qui sont ceux qui ont le plus besoin d'une augmentation du pouvoir d'achat. C'est très, très décevant. Il n'y a eu aucune discussion. C'est une annonce unilatérale du gouvernement. Pour le gouvernement, la question salariale n'est pas une préoccupation, cela pose le problème de la dignité des salariés à pouvoir se nourrir, se loger, se chauffer, se déplacer dans des conditions normales».

Dit autrement, la hausse 2006 du salaire minimum ne suffira pas réellement à améliorer le pouvoir d’achat de quelque 2,5 millions smicards, dont la plupart n’arrivent pas à joindre les deux bouts dans ce contexte d’augmentation toujours plus rapide du coût de la vie.
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