Hier, aujourd'hui, demain.

Bonjour,
Selon une information à paraître très prochainement et confirmée par l'Organisation patronale concernée. Le célèbre D. Gautier-Sauvagnac (ancien N°2 du Medef) pris la main dans les nombreux retraits "occultes" en liquide des comptes bancaires d'une caisse du syndicat de la métallurgie affilié et plus importante organisation du Medef a négocié son départ de la tête de ce syndicat.
Lors de cette transaction, il a donc touché 1,5 millions d'euros, le syndicat de ma métallurgie prenant en charge toutes les éventuelles retombées financières de ces opérations qui lui ont valu ses soucis avec la justice.
Et on voudrait nous faire croire qu'il aurait agi de sa propre initiative ?
A moins de quelques "cadavres" gênants dans les placards ?
Cette issue paraît pour le moins rocambolesque.
Autre information.
Le Président de la Société Générale a personnellement investi 1,5 millions en action de cette banque, dans le cadre de l'augmentation de capital en cours actuellement.
Voila qui est courageux et -exemplaire -de la part du plus haut dirigeant de la banque devenue mondialement célèbre depuis sa perte record du début d'année.
Cependant, il convient de savoir que l'augmentation de capital actuelle est dans un premier temps réservée aux actionnaires de la banque.
Que le coût de ces actions est de 47 euros alors que l'action côte autour de 70 euros actuellement et que selon les analystes la Société Générale ne pourra probablement pas échapper très prochainement à une OPA d'un concurrent.
Le plus cité étant la BNP qui envisagerait d'ores et déjà de proposer 90 euros par action.
Voila donc qui semble relativiser l'exemplarité de l'investissement du président de la SG, et, ce serait bien le terme adéquat, lui donner une toute autre valeur.
Il convient cependant de considérer, en dehors de la concordance des sommes, que ces deux grands dirigeants ne bénéficient pas des annuelles largesses incongrues des NOA.
Enfin, un ami de "Carla" (il participa avec le gouvernement Chirac à la privatisation de TF1) vendait ce matin la probable prochaine organisation de la TV et du retrait de la publicité des chaînes publiques.
Toutefois, alors que les derniers événements concernant la pouvoir d'achat des français sont plutôt inquiétants, il souligne que la redevance télé en France est une des plus faibles d'Europe et que pour pouvoir disposer d'un bon service public il faudra certainement l'augmenter et "s'adapter" à la concurrence en supprimant quelques postes.
Comme il lui fut indiquer que le premier ministre avait affirmé le contraire la veille sur FR3, il répondit qu'en cette circonstance, il ne pouvait pas dire autre chose.
Donc, alors qu'hier la décision de taxer les produits multimédia (téléphones, disques durs, PC etc) a été entérinée. Il faut s'attendre à une probable campagne d'information sur l'obligation de devoir augmenter la redevance.
Quand cela vient de ceux qui- hier- proclamaient avec véhémence qu'il y a trop de taxes dans notre pays, on ne peut que leur faire confiance s'ils nous affirment- aujourd'hui- avec autant conviction que celles qu'ils nous préparent vont dans le sens de nos intérêts de -demain- et sont exclusivement pour notre bien.
Vieux proverbe yiddish : Heureux comme Dieu en France.

Salut amical.

SOCIAL-SYNDICATS-PATRONAT-REPRÉSENTATIVITÉ - 28/02/2008 09h11 - AFP


Réprésentativité: réactions syndicales négatives au projet d'accord du Medef

PARIS, 28 fév 2008 (AFP) - Plusieurs responsables syndicaux ont exprimé jeudi de fortes réticences, à l'entrée de la sixième réunion de négociation sur la représentativité et le financement des syndicats, face au projet de texte d'accord que leur a envoyé mercredi le Medef.
Bernard Valette pour la CFE-CGC s'est dit hostile, comme tous les autres chefs de file syndicaux, aux élections professionnelles à un seul tour où pourraient se présenter les non syndiqués.
Philippe Louis (CFTC) a jugé que certains aspects de ce projet étaient "aberrants" ou "pas sérieux". En outre, pour lui, prendre comme référence les élections professionnelles pour mesurer l'audience d'un syndicat c'est "comme élire le président de la République en se fondant sur les résultats des élections municipales".
René Valladon (FO) a résumé sa pensée en disant que le texte du Medef, "c'est tout le contraire des propositions de FO" et estimé que c'était "une négociation à haut risque".
Pour la CGT, Michel Doneddu a déclaré que "personne ne pouvait être d'accord" avec certains aspects du texte du Medef. "Prendre comme référence le pourcentage des inscrits (et non des exprimés) pour calculer le seuil de représentativité n'est tout simplement pas possible, même leurs non syndiqués (les non syndiqués auxquels le Medef veut faire une place aux élections professionnelles) ne passeraient pas la barre", a-t-il assuré.
Marcel Grignard (CFDT) a trouvé que ce projet avait le mérite d'"aborder l'ensemble des sujets", mais a exprimé "de profonds désaccords" notamment avec les propositions sur les élections professionnelles.