PRESIDENT A QUI LE TOUR?
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PRESIDENT A QUI LE TOUR?
PETIT SONDAGE AVANT LES ELECTIONS.
GITAN69006- Langue pendue
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Age : 45
Date d'inscription : 24/06/2006
PAS DE CONSIGNE DE VOTE INDIRECTE
PAS DE CONSIGNE DE VOTE INDIRECTE
Les périodes d’élections présidentielles sont toujours l’occasion d’apprécier le comportement des confédérations syndicales. S’agissant des trois plus grandes, force est de constater – ce n’est pas un scoop – qu’à nouveau seule la CGT-Force Ouvrière applique le principe et la pratique de l’indépendance syndicale.
La CGT dit ne pas donner de consigne de vote mais appelle à battre celui qui apparaît comme le plus libéral. Quand il ne reste plus que deux candidats, c’est une consigne de vote.
La CFDT, elle, ne donne pas de consigne officielle, mais après avoir donné l’impression de pencher pour Ségolène Royal donne maintenant le sentiment de pencher pour Nicolas Sarkozy. Ainsi, dans une interview aux Échos du 27 avril, son Secrétaire général cherche à se positionner comme interlocuteur privilégié.
D’une certaine manière on ne se refait pas, cela ne surprend que ceux qui veulent bien l’être, car le comportement d’un syndicat est avant tout lié à la conception du syndicalisme: syndicalisme de contre-pouvoir ou de contrepoids, de cogestion ou indépendant.
Les choses sont certes moins criantes qu’il y a vingt-cinq ans, où les appels à soutenir tel ou tel étaient francs, elles vont du soutien indirect à l’intervention quasi subliminale.
Nous n’avons jamais mangé de ce pain-là, non seulement pendant une campagne électorale, mais aussi après.
L’indépendance syndicale est une exigence de tous les jours, un comportement permanent.
Car, quel que soit le résultat des élections, le syndicat n’a pas à faire plaisir ou à décevoir, il a tout simplement à faire valoir les revendications et à tout mettre en œuvre pour les faire aboutir, par la négociation ou par l’action.
C’est pourquoi nous avons rappelé nos revendications. C’est le cas ce 1er Mai et nous insistons sur le fait que sans modification des politiques économiques et sans remise en cause des modalités de la construction européenne, il ne pourra y avoir de réponse satisfaisante aux revendications en matière de salaires, d’emploi, de protection sociale collective notamment.
Nous avons également souligné, tout au long de ces dernières semaines, qu’il y avait des propositions inacceptables (remise en cause du droit de grève, des régimes spéciaux, fléxisécurité à la sauce européenne, fusion UNEDIC-ANPE, etc.).
Nous revendiquons des augmentations de salaires, dans le public comme le privé, une politique industrielle, une remise à plat des aides publiques et sociales aux entreprises pour les conditionner à l’emploi et aux salaires, une vraie réforme fiscale, une consolidation des régimes sociaux et des services publics garants du modèle républicain, la lutte contre la précarité et pour la promotion du CDI.
D’ores et déjà nous disons aux futurs gouvernants, quels qu’ils soient, que s’il leur venait l’idée de passer en force dès l’été, il y aurait par définition, à un moment donné, un effet boomerang.
Nous n’avons jamais confondu la loi et le contrat, pas plus que nous n’avons confondu les rôles d’un syndicat et d’un parti politique en démocratie. Les rythmes sociaux sont différents des rythmes politiques, la négociation ne peut être contrainte dans des calendriers étroits, sauf à la rendre subsidiaire. Parfois le contrat conduit à la loi, parfois c’est l’inverse.
Dans tous les cas, comme elle l’a toujours fait, la CGT-Force Ouvrière conservera sa liberté d’action, de jugement, de comportement. Ce dont nous sommes persuadés, c’est que si le 22 avril 2007 a lavé le 21 avril 2002, maintenant, les exigences n’en sont que plus fortes. Des réponses aux revendications sont attendues, et ne pas en avoir conscience ou mal y répondre serait n’avoir rien compris. C’est ce que nous dirons au futur ou à la future président(e) de la République.
Dire clairement les choses, c’est cela aussi être indépendant.
Les périodes d’élections présidentielles sont toujours l’occasion d’apprécier le comportement des confédérations syndicales. S’agissant des trois plus grandes, force est de constater – ce n’est pas un scoop – qu’à nouveau seule la CGT-Force Ouvrière applique le principe et la pratique de l’indépendance syndicale.
La CGT dit ne pas donner de consigne de vote mais appelle à battre celui qui apparaît comme le plus libéral. Quand il ne reste plus que deux candidats, c’est une consigne de vote.
La CFDT, elle, ne donne pas de consigne officielle, mais après avoir donné l’impression de pencher pour Ségolène Royal donne maintenant le sentiment de pencher pour Nicolas Sarkozy. Ainsi, dans une interview aux Échos du 27 avril, son Secrétaire général cherche à se positionner comme interlocuteur privilégié.
D’une certaine manière on ne se refait pas, cela ne surprend que ceux qui veulent bien l’être, car le comportement d’un syndicat est avant tout lié à la conception du syndicalisme: syndicalisme de contre-pouvoir ou de contrepoids, de cogestion ou indépendant.
Les choses sont certes moins criantes qu’il y a vingt-cinq ans, où les appels à soutenir tel ou tel étaient francs, elles vont du soutien indirect à l’intervention quasi subliminale.
Nous n’avons jamais mangé de ce pain-là, non seulement pendant une campagne électorale, mais aussi après.
L’indépendance syndicale est une exigence de tous les jours, un comportement permanent.
Car, quel que soit le résultat des élections, le syndicat n’a pas à faire plaisir ou à décevoir, il a tout simplement à faire valoir les revendications et à tout mettre en œuvre pour les faire aboutir, par la négociation ou par l’action.
C’est pourquoi nous avons rappelé nos revendications. C’est le cas ce 1er Mai et nous insistons sur le fait que sans modification des politiques économiques et sans remise en cause des modalités de la construction européenne, il ne pourra y avoir de réponse satisfaisante aux revendications en matière de salaires, d’emploi, de protection sociale collective notamment.
Nous avons également souligné, tout au long de ces dernières semaines, qu’il y avait des propositions inacceptables (remise en cause du droit de grève, des régimes spéciaux, fléxisécurité à la sauce européenne, fusion UNEDIC-ANPE, etc.).
Nous revendiquons des augmentations de salaires, dans le public comme le privé, une politique industrielle, une remise à plat des aides publiques et sociales aux entreprises pour les conditionner à l’emploi et aux salaires, une vraie réforme fiscale, une consolidation des régimes sociaux et des services publics garants du modèle républicain, la lutte contre la précarité et pour la promotion du CDI.
D’ores et déjà nous disons aux futurs gouvernants, quels qu’ils soient, que s’il leur venait l’idée de passer en force dès l’été, il y aurait par définition, à un moment donné, un effet boomerang.
Nous n’avons jamais confondu la loi et le contrat, pas plus que nous n’avons confondu les rôles d’un syndicat et d’un parti politique en démocratie. Les rythmes sociaux sont différents des rythmes politiques, la négociation ne peut être contrainte dans des calendriers étroits, sauf à la rendre subsidiaire. Parfois le contrat conduit à la loi, parfois c’est l’inverse.
Dans tous les cas, comme elle l’a toujours fait, la CGT-Force Ouvrière conservera sa liberté d’action, de jugement, de comportement. Ce dont nous sommes persuadés, c’est que si le 22 avril 2007 a lavé le 21 avril 2002, maintenant, les exigences n’en sont que plus fortes. Des réponses aux revendications sont attendues, et ne pas en avoir conscience ou mal y répondre serait n’avoir rien compris. C’est ce que nous dirons au futur ou à la future président(e) de la République.
Dire clairement les choses, c’est cela aussi être indépendant.
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