Durée du travail.

Dans le cas où vous l'auriez oublié, le gouvernement et la présidente du Medef vous rappellent que si les partenaires sociaux n'ont pas trouvé des accords, d'ici à la fin mars 2008, sur la durée du travail dans chaque entreprise, ils auront alors recours au parlement.
Quand on connait, notamment à travers l'affaire des 19 millions d'euros retirés au cours des deux dernières années par l'ancien président de l'UIMM, de la caisse EPIM ( caisse anti-grève), dont le montant s'élève à 600 M d'euros, que cette puissante et riche fédération syndicale du Medef aurait également effectué dans le passé de fortes pressions sur certains parlementaires. Allant jusqu'à leur fournir des amendements finalisés sur lesquels il ne suffisait plus qu'à indiquer le nom de celui qui allait le présenter.
On peut déjà avoir quelques indications sur la tendance des positions à l'assemblée nationale.

Mais plus terre à terre. Sachant que le déclenchement actuel du seuil du calcul des heures sup est fixé à partir de la 36 ème heure, payée 25% de plus.
Dans les entreprises qui reviendraient à une durée de 39 heures hebdomadaires, les salariés verraient leur salaire baisser de 2,56%.
Si tant est d'ailleurs qu'ils eussent auparavant effectués ces 4 heures sup par semaine. Ce qui ne doit probablement pas être souvent le cas.
Autre hypothèse, retour aux 39 heures, avec augmentation proportionnelle du salaire.
Dans ce cas le salarié gagnerait 11% de plus chaque mois.
Le salarié perdrait en ce cas le bénéfice des anciennes heures supplémentaires, soit l'équivalent d'une heure de travail. Soit, 2,5%.

Sans parler de cas où les salariés de certaines entreprises, pas, peu, ou mal représentés, se verraient, sans aucune forme de compensation, dans l'obligation de travailler prochainement 39 heures.
Un sérieux coup de pied au principe du désormais fameux et célèbre nouvel adage: travailler plus pour gagner plus.

Salut amical.