CASINOS: LES 197 casinos français

info presse: samedi 29 août 2009
Les 197 casinos français vont bénéficier de mesures fiscales modifiant en LEUR FAVEUR les prélèvements FISCAUX sur leur CHIFFRE d'AFFAIRES.
Ces mesures fiscales permttront, ajoute-t-on de même source, de " soutenir un secteur qui, sur deux ans, a connu une baisse d'activité de 20%", souligne le syndicat des casinos de france.
Affaire à suivre.....

Le ministère du Budget a décidé de baisser de 3% les prélèvements sur les établissements. Une économie de 40 millions d'euros pour la profession.


Un ballon d'oxygène pour une profession en mal d'avenir.
Ce vendredi est paru au Journal officiel (JO) le nouveau barème des prélèvements fiscaux sur les produits bruts de jeux des casinos (PDJ), entraînant pour les 197 établissements implantés en France une économie substantielle.
« C'est une bonne nouvelle, les tranches de prélèvements n'avaient pas été réévaluées depuis 1986, explique Ari Sebag, directeur général du groupe Partouche, le deuxième casinotier français avec 28% du marché, derrière le leader Barrière qui en contrôle 31 %.
Les seuils de chiffre d'affaires ont été relevés, ce qui provoque une économie de 40 millions pour l'ensemble de la profession. »
« C'est une justice qu'on nous rend enfin, nous en avons vraiment besoin en ce moment car depuis deux ans nous enregistrons une baisse de 20% des produits bruts de jeux, ajoute pour sa part Jean-François Cot, président du syndicat Casinos de France, qui rassemble 105 casinos dans l'Hexagone dont une majorité sous enseigne Barrière.
Cela va permettre aux casinos dont une bonne moitié sont dans le rouge de voir venir à court terme, poursuit Jean-François Cot.
Mais si rien n'est fait à plus longue échéance, c'est tout un modèle économique qu'il faudra revoir.»
Car depuis deux ans, l'interdiction de fumer dans les casinos, la suppression des droits d'entrée dans les salles de jeux (8 euros en moyenne par personne) et le déferlement de la concurrence sur Internet n'a fait qu'affaiblir un secteur déjà mal en point.
Sans oublier les effets de la crise.
Pourtant plus nombreux, les clients ont proportionnellement moins joué.
90% du chiffre d'affaires



« En août, nous constatons, malgré une affluence plus nombreuse, une baisse de 8% du produit brut de jeux par rapport au même mois de 2008 car tout simplement les Français dépensent moins dans les jeux », indique Georges Tranchant, le président fondateur du groupe du même nom, quatrième acteur en France avec près de 8% du marché derrière JOA qui en détient près de 10 %.
Aussi, tout comme ses homologues, Georges Tranchant demande au gouvernement d'aller plus loin dans son effort fiscal.
« Le barème des prélèvements doit être séparé, entre l'activité des machines à sous, qui représentent 90% du chiffre d'affaires des casinos, et celle des tables de jeux, qui avec les frais de personnels ne sont pas profitables et doivent en proportion être moins prélevées. »
Cela devrait figurer dans le projet de loi sur la nouvelle réglementation des jeux en ligne qui doit passer devant le Parlement avant la fin de l'année.

Outre l'intérêt des entreprises de jeux, c'est aussi celui de la puissance publique de préserver un secteur d'activité qui l'an dernier lui a rapporté 1,45 milliard d'euros, dont 85% ont rempli les caisses de l'État et 15% celles des collectivités locales.

La marge de manœuvre existe. Malgré l'entrée en vigueur du nouveau barème ce vendredi, l'effort pour les pouvoirs publics est relatif.

Le manque à gagner représente à peine 3% des prélèvements totaux sur les casinos.

Par ailleurs l'activité des casinos pourrait être dopée par l'arrivée, le 17 septembre prochain, d'un jackpot commun à l'ensemble des enseignes, permettant de gagner, pour 1,50 euro de mise, plus de 1 million d'euros. Un an d'essai et un GIE ont contribué à une telle réalisation.