FORCE OUVRIÈRE HEBDOMADAIRE
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FORCE OUVRIÈRE HEBDOMADAIRE
Pouvoir d’achat en péril Le salaire n’est pas un « gros mot »
À raison d'un bond de 40% du prix du beurre en un an et d'une hausse du prix du pain qui pourrait atteindre de 5% à 15%, la tartine beurrée va flamber à la rentrée.
D'autres denrées alimentaires vont subir le contrecoup de l'explosion des cours du blé comme les pâtes (+10 à 15%), les biscuits (+6 à 8%), le jambon et le poulet (+6 à 10%), volailles et porcs étant nourris avec des céréales.
L' envolée des cours du lait devrait renchérir le prix des produits laitiers de 4 à 5%, tandis que les poids lourds du budget poursuivent leur ascension:
loyers (hausse de 3% attendue en 2007), ticket de métro (+7% depuis le 1er juillet), fournitures scolaires (+2,4%), électricité (+1,1% depuis le 16 août), frais de santé, téléphonie, prix à la pompe, etc.
«En France, on ne parle que de baisse de prix, jamais de hausse des rémunérations. C'est le signe d'un pays en panne».
C'est devenu tellement visible que le chef de l'État a dû rappeler les patrons à l'ordre en les exhortant à être «exemplaires» sur les salaires.
«Vous pouvez compter sur moi pour que l'État joue le jeu, pour qu'il allège vos charges, vos contraintes, pour qu'il libère le travail», a déclaré M. Sarkozy le 30 août à l'université d'été du MEDEF. «Mais vous aussi, vous devez jouer le jeu.
Vous devez investir, vous devez respecter l'obligation de négocier les salaires.
Vous devez faire un effort chaque fois que c’est possible […]
le mot salaire ne doit pas être un gros mot.
C’est le prix du rétablissement de la confiance avec les salariés. »
De ce point de vue, le chef de l'Etat ferait bien de balayer devant sa porte en réglant la question des salaires 2007 des fonctionnaires.
FORCE OUVRIÈRE HEBDOMADAIRE
La présidente du MEDEF a plaidé pour une augmentation de la durée de cotisation pour la retraite et un recul du droit au départ à 61, puis 62 ans.
Elle devrait méditer sur l’épisode de l’entraîneur de foot Guy Roux.
Après avoir obtenu, malgré son âge, de pouvoir encore être entraîneur, l’intéressé a jeté l’éponge pour des raisons physiques...
Plus sérieusement, de telles idées sont inacceptables.
Et nous aurons à réaffirmer clairement nos positions dont: le droit à la retraite à 60 ans et, dans l’immédiat, le blocage des compteurs à 40 ans.
Par ailleurs, il est pour le moins «gonflé» de réclamer un allongement de la durée de vie au travail et de continuer à se séparer allègrement des salariés dits âgés.
Pouvoir d’achat en péril Le salaire n’est pas un « gros mot »
À raison d'un bond de 40% du prix du beurre en un an et d'une hausse du prix du pain qui pourrait atteindre de 5% à 15%, la tartine beurrée va flamber à la rentrée.
D'autres denrées alimentaires vont subir le contrecoup de l'explosion des cours du blé comme les pâtes (+10 à 15%), les biscuits (+6 à 8%), le jambon et le poulet (+6 à 10%), volailles et porcs étant nourris avec des céréales.
L' envolée des cours du lait devrait renchérir le prix des produits laitiers de 4 à 5%, tandis que les poids lourds du budget poursuivent leur ascension:
loyers (hausse de 3% attendue en 2007), ticket de métro (+7% depuis le 1er juillet), fournitures scolaires (+2,4%), électricité (+1,1% depuis le 16 août), frais de santé, téléphonie, prix à la pompe, etc.
«En France, on ne parle que de baisse de prix, jamais de hausse des rémunérations. C'est le signe d'un pays en panne».
C'est devenu tellement visible que le chef de l'État a dû rappeler les patrons à l'ordre en les exhortant à être «exemplaires» sur les salaires.
«Vous pouvez compter sur moi pour que l'État joue le jeu, pour qu'il allège vos charges, vos contraintes, pour qu'il libère le travail», a déclaré M. Sarkozy le 30 août à l'université d'été du MEDEF. «Mais vous aussi, vous devez jouer le jeu.
Vous devez investir, vous devez respecter l'obligation de négocier les salaires.
Vous devez faire un effort chaque fois que c’est possible […]
le mot salaire ne doit pas être un gros mot.
C’est le prix du rétablissement de la confiance avec les salariés. »
De ce point de vue, le chef de l'Etat ferait bien de balayer devant sa porte en réglant la question des salaires 2007 des fonctionnaires.
FORCE OUVRIÈRE HEBDOMADAIRE
La présidente du MEDEF a plaidé pour une augmentation de la durée de cotisation pour la retraite et un recul du droit au départ à 61, puis 62 ans.
Elle devrait méditer sur l’épisode de l’entraîneur de foot Guy Roux.
Après avoir obtenu, malgré son âge, de pouvoir encore être entraîneur, l’intéressé a jeté l’éponge pour des raisons physiques...
Plus sérieusement, de telles idées sont inacceptables.
Et nous aurons à réaffirmer clairement nos positions dont: le droit à la retraite à 60 ans et, dans l’immédiat, le blocage des compteurs à 40 ans.
Par ailleurs, il est pour le moins «gonflé» de réclamer un allongement de la durée de vie au travail et de continuer à se séparer allègrement des salariés dits âgés.
edito- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 734
Age : 54
Date d'inscription : 05/01/2005
Le stress reconnu comme maladie du travail
SECURITE SOCIALE 05/09/07
Le stress reconnu comme maladie du travail
D ébut 2007, un chef d'équipe d'une usine Continental de l'Oise est terrassé, sur son lieu de travail, par un infarctus. Après enquête, la Sécurité sociale a estimé que c'était le stress, subi sur le lieu de travail, qui était à l'origine de l'accident. Une thèse contestée par l'actuel directeur. Les syndicats dénoncent la "pression" permanente sur "l'ensemble des employés", et déplorent la politique du "toujours mieux".
Le directeur de l'usine conteste
La Sécurité sociale vient de reconnaître le stress comme maladie du travail.
Une décision survenue après la mort d'un chef d'équipe de l'usine de pneumatiques Continental de Clairvoix, dans l'Oise.
L'homme, âgé de 52 ans, a été terrassé sur son lieu de travail par un infarctus du myocarde que la Sécurité sociale estime dû au "stress chronique".
Mais pour Thierry Wippf, le directeur de l'usine, "il n'y avait pas de stress avéré (...).
Le service médical (de l'usine) n'a pas dit que (le salarié décédé) devait avoir un quelconque changement de poste".
L'accident est survenu en début d'année, mais c'est au terme d'une enquête que la décision est tombée.
Selon la CFDT, ces investigations ont été provoquées par le refus de la direction de l'entreprise de "considérer le décès en accident du travail", ce qui a conduit la sécurité sociale à conclure à un "refus de prise en charge".
Le syndicat explique avoir "à plusieurs reprises mis en garde la direction de Continental sur la pression qu'elle exerce sur l'ensemble des salariés de l'entreprise".
"On nous demande de faire toujours mieux", explique Philippe Biernacki, élu CFDT à l'usine Continental.
Jean-Vincent Russo
Le stress reconnu comme maladie du travail
D ébut 2007, un chef d'équipe d'une usine Continental de l'Oise est terrassé, sur son lieu de travail, par un infarctus. Après enquête, la Sécurité sociale a estimé que c'était le stress, subi sur le lieu de travail, qui était à l'origine de l'accident. Une thèse contestée par l'actuel directeur. Les syndicats dénoncent la "pression" permanente sur "l'ensemble des employés", et déplorent la politique du "toujours mieux".
Le directeur de l'usine conteste
La Sécurité sociale vient de reconnaître le stress comme maladie du travail.
Une décision survenue après la mort d'un chef d'équipe de l'usine de pneumatiques Continental de Clairvoix, dans l'Oise.
L'homme, âgé de 52 ans, a été terrassé sur son lieu de travail par un infarctus du myocarde que la Sécurité sociale estime dû au "stress chronique".
Mais pour Thierry Wippf, le directeur de l'usine, "il n'y avait pas de stress avéré (...).
Le service médical (de l'usine) n'a pas dit que (le salarié décédé) devait avoir un quelconque changement de poste".
L'accident est survenu en début d'année, mais c'est au terme d'une enquête que la décision est tombée.
Selon la CFDT, ces investigations ont été provoquées par le refus de la direction de l'entreprise de "considérer le décès en accident du travail", ce qui a conduit la sécurité sociale à conclure à un "refus de prise en charge".
Le syndicat explique avoir "à plusieurs reprises mis en garde la direction de Continental sur la pression qu'elle exerce sur l'ensemble des salariés de l'entreprise".
"On nous demande de faire toujours mieux", explique Philippe Biernacki, élu CFDT à l'usine Continental.
Jean-Vincent Russo
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