couple dans les casinos

Bonjour

Je voudrais savoir si la direction a le droit de nous interdire de nous "afficher" en tant que couple lors de nos pauses car notre directeur des jeux, nous a sommés, ma compagne et moi de nous faire plus discret lorsque nous sommes en pause.
Est ce que quelqu'un peut m'éclairer à ce sujet?
Je vous remercie.

Bonjour,

La formule employée, - s'afficher en tant que couple - me semble sujette, non pas à ce genre de réflexion, mais, éventuellement à utiliser son synonyme qui conduit à réfléchir sur la réalité ou pas, d'un éventuel comportement pouvant susciter ce type de remarque.

Car, si d'éventuelles fréquentes marques d'affection peuvent attendrir des collègues de travail. Il n'est pas certain qu'il en soit de même pour l'ensemble d'entre-eux.

Il faudrait donc avoir une parfaite connaissance de la situation pour donner un avis sur la réalité de ce qui est vraiment évoqué.

Je souhaiterais terminer sur quelques exemples, qui, si certains n'ont rien à voir avec le sujet abordé, peuvent prêter, vous le constaterez, à sourire.

Les premiers plutôt anciens, puisque de la période avant la retraite.
Si j'ai eu connaissance de comportements critiquables de la part de salariés de casinos. Il s'est toujours trouvé qu'il s'agissait de membres de la direction.
L'un, DG, filmé après la fermeture du casino en train de faire des galipettes derrière le Bar avec une croupière.
Un autre, directeur de la restauration, dans la même position dominante. Mais, sur une hôtesse couchée sur le bureau directorial.
Phantasme de l'un ? De l'autre ? Voire des deux ?
Décompression après le travail ?
En tout cas surpris par la sécurité.

Il s'agissait malgré tout de situations de toute évidence probablement improvisées.

Evidemment, également quelques cas pouvant largement être assimilés à du harcèlement.

Dernier exemple remontant par contre lui à seulement hier matin.
Rejoignant ma voiture après une ballade au bord de mer, je vois arriver à une vingtaine de mètres un jeune couple trentenaire avec un bébé dans une poussette. Il s'arrête et entame un très long baiser aussi langoureux qu'amoureux.
Si baiser ne me choque personnellement pas.
Au contraire, vu ce qu'il se passe de par le monde.
J'imagine bien malgré tout, les remarques qu'aurait suscité, ici même, à une autre époque, cette fougueuse embrassade.
Et, malheureusement encore de nos jours sous d'autres lattitudes en marche-arrière vers l'obscurantisme.



Salut amical.

Bonjour,

L'absence de - ce - devant le terme - baiser - , afin d'évoquer une scène à laquelle j'avais assisté, dénature forcément ma pensée en cette occurence.

Elle aurait effectivement été mieux placée dans le paragraphe précédent. Bien que dans au moins un des deux cas cités, on doit certainement obligatoirement se poser des questions à propos de " l'intelligence" d'un DG à se retrouver dans une telle situation.


Salut amical.

Bonjour,

Si un défaut d'information m'a conduit à rédiger une réponse prudente à la question posée, il convient aussi d'éventuellement se rapporter au - Réglement intérieur - ( art. L 1321-1 et suivants du Code du travail) de l'établissement qui fixe les régles générales et permanentes relatives à la discipline, notamment les sanctions que peut prendre l'employeur.

Le deuxième alinéa de l'article L 1321-3 précisant toutefois : Des dispositions apportant aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives des restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché.

Salut amical.


PS: si je fais un rappel au Réglement intérieur, c'est que j'avais constaté que pratiquement tous les salariés qui en avaient reçu un exemplaire, n'avait la plupart du temps même pas pris la peine de le lire. Et parfois, ne l'avaient même pas conservé.
Autre rappel : si le Réglement intérieur est rédigé par la direction. Il appartient aux représentants du personnel d'en vérifier le contenu et de saisir l'inspecteur du travail si des clauses abusives devaient s'y trouver.

GroNroOroNro

Dominique ...les histoires de coeur ne s'affichent pas en public ...

dès l'instant que c'est dans les vestiaires et qu'il ne s'agit que de flirt ,vous pouvez continuer ...... bip.bip le retraité

"les histoires de coeur ne s'affichent pas en public"... (??)
il a l'air d'être indécent de se donner la main (car le "problème" selon ma Direction se trouve là) en salle de pause, dans le fumoir et même devant la porte d'entrée du personnel. Si encore ce couple s'embrassait ou se caressait...admettons...et encore. S'il est à présent indécent de s'afficher en public, dans la rue voire même chez soi quand on reçoit...arrêtons!

Bonjour,

Dans ma première réponse, j'écrivais qu'il était difficile de donner un conseil ou délivrer un avis sans avoir une parfaite connaissance des faits ou comportement reprochés.

Aussi, si la direction n'a rien de plus à reprocher que ce qui est indiqué, voire même une marque d'affection ou d'amour dénuée d'ostentation (ce terme me semble en l'occurence bien approprié). Je n'irai pas dans le sens de la réponse de notre "affectueux" ami -bip bip -, mais vous inviterais plutôt à réfléchir à la situation posée.

La vertu des parties en conflit et celle en particulier de ceux qui ont un pouvoir de décision, est, je l'ai très souvent observé, l'obstination.
Même lorsqu'elles s'aperçoivent qu'elles ont tort.

En conséquence, que souhaites-tu faire ?

Contester (au fait, que dit le Réglement intérieur ?) les reproches de la direction ?
Seulement connaître le droit des salariés auxquels ces reproches sont faits ?
Afin de résister à la pression de la direction et continuer comme par le passé ?

Comme je ne peux pas répondre à ta place à ces questions, je ne peux que t'indiquer que vous risquez d'entrer dans une phase de conflit larvé et qu'il se pourrait bien que vous vous retrouviez avec des "témoins à charge" (les exemples ne manquent pas) si la direction voulant malgré tout avoir raison (notamment malgré la loi) et le dernier mot, projetait une procédure de licenciement.

Pour avoir assisté il n'y a pas très longtemps à une audience concernant une salariée à son ancien DG, je peux confirmer ce que je soulignais dans le paragraphe précédent. La direction avait davantage de témoignages d'employés et cadres que la salariée.
Il y avait même des témoignages de salariés d'autres services que le sien avec lesquels elle n'avait pas de lien professionnel . Ce que son avocat n'avait d'ailleurs même pas fait remarquer.
La justice n'est certainement pas dupe, mais cela illustre parfaitement dans quelles conditions tu risques de te retrouver devant un tribunal si tu souhaites faire plier ceux qui considèrent pouvoir faire le droit du travail dans les casinos et s'obstinent dans leur entreprise à votre encontre.

Salut amical.

Après réflexion, si j'avais écris - je n'irai pas dans le sens..., mais vous inviterais plutôt à réfléchir.., dans le deuxième paragraphe.

Il ne s'agissait pas dans mon esprit d'employer le conditionnel pour le premier verbe, mais bien le futur.
Quant au verbe inviter, il aurait été préférable de l'accorder au présent plutôt qu'au conditionnel.

Même si le choix final t'appartient.

Bonne journée.