pourboires tabous

dans nombre de casinos au premier novembre, beaucoup de caisses jt boule vont sauter (d'ou les emplois supprimes ,merci patron !)les pourboires de la caisse vont dorenavant aboutir ipso facto dans les caisses mas sans aucun controle des jt ,ma question est la suivante ,qui va gerer les erreurs de caisse ?et de fait qui va recuperer les pourboires ?et d'ailleurs a un mois d'intervalle que dit la reglementation ou bien pardon !que ne dit pas la reglementation ,les pourboires n'etant que virtuels et tabous.......

Nous devrons être vigilant.

En effet , actuellement aucun texte ne régit les pourboires et la mixité à ma connaissance.

Cela sera certainement une bonne occasion, pour nos patrons de faire disparaitre cet élement " génant" de nos salles et de nos tables.

Sachant que pour les MAS , comme pour les JT , cela fait partie dans le contrat de la remuneration , donc un element clef du contrat , je ne vous engagerais qu'à vous opposer à ce retrait.
Biensûr , certains directeurs n'hésiteront pas à faire signer des avenants pour se protéger.
Dans ces temps de changement , si vous signez un contrat ou avenant , lisez bien correctement votre contrat...on ne sait jamais.

Si rien n'ai fait pour les pourboires lors de la prochaine CMP , je vous engage à rentrer en négo avec votre directeur , afin de connaitre les modalités de redistribution.

Je ne pense pas , comme toi que cela finira directement dans les caisses MAS , mais qu'au contraire , nos responsables tenteront de rediriger cette somme ( parfois rondelette ) à leur profit ( bénéfice).

Salut à tous,

Pour l'avoir déjà indiqué, l'article L.147-1 du code du travail stipule que les pourboires doivent bénéficier à ceux à qui la clientèle a l'habitude de les remettre.

Donc, si le client remet un pourboire à une table de jeux, l'intégralité de ce pourboire doit revenir à ceux qui travaillent à ces tables et non, par exemple, aux voituriers qui par ailleurs reçoivent également des pourboires personnels.
C'était un exemple. Je n'ai, bien évidemment, rien contre les voituriers, mais j'ai pris cet exemple car il peut être une des conséquences de la tentative d'application, par certaines directions, de l'actuelle CCN.

Pour ce qui est des erreurs de caisse, j'ai toujours été opposé à certaines pratiques.
Sans citer le code du travail, sur l'interdiction faite aux employeurs de sanctionner les salariés financièrement, je rappelerai que l'usage des casinos a l'avantage de soustraire l'auteur d'une ou de plusieurs erreurs à la sanction éventuelle de la part de l'employeur, mais qu'il n'est pas, par exemple appliqué dans les banques ( pertes et profits).
De toute façon il a ses limites, notamment, si l'erreur dépasse les moyens financiers pouvant la réparer (les pourboires, le salaire).

J'ai ainsi eu connaissance, dans notre casino, d'une erreur de 100 000frs faite par un caissier, par ailleurs très sérieux, lors d'une opération complexe avec un client, au début des années 90.
Le caissier s'en étant rendu compte très rapidement, le client (important) refusa toutefois de rembourser l'argent indûment perçu.
Il fallut bien que la direction mette la main à la poche.

J'en profiterai également pour indiquer que j'ai, dans le passé, été, à ma connaissance, un des rares, voire le seul représentant du personnel, dans le groupe L. Barrière, a m'opposer à la réparation de leurs erreurs, par les changeurs de chemin de fer et leurs croupiers.

Cependant, mon avis n'était pas suivi.

Sauf, lorsque directeur des jeux (contre mon gré), un été au casino de Juan-les-Pins, nous fûmes confrontés à une erreur de 10.000 frs, dans la caisse d'un changeur.
Vu le niveau des parties, cette erreur ne pouvait, sauf vol d'un client pendant une opération de change, que s'être probablement produite, pendant les opérations avec la caisse.

Des soupçons, mais aucune certitude.

Le PDG du casino, par ailleurs fils et frère de commissaires de police décida que le changeur devrait rembourser les 10 000 frs.

Je m'y opposais, en lui indiquant que nous savions tous que cet argent serait très probablement récupéré par les salariés, en cours de parties, que cela risquait d'aboutir à environ 200 opérations délictueuses, que je n'entendais pas favoriser cette pratique, encore moins en être complice et mettre le chef de partie dans cette mauvaise situation.
Qu'en tant que directeur des jeux, je prendrai mes responsabilité et qu'il devrait prendre les siennes.
Je rappelle qu'il n'y avait pas de contrôle vidéo à cette époque.

Même un peu contrarié, le PDG fît prendre l'erreur en charge, par le casino.

J'avais bien conscience que nous nous étions fait probablement avoir, volontairement ou involontairement de cette somme, mais le sérieux d'un établissement et le respect d'une réputation, sont parfois à ce prix.

Salut amical à tous.

informations retirées sur demande du journaldescasinos pour non autorisation de reproduction

Salut à tous,

Le message de notre ami Pas2vis, et sa référence à un article du journal des casinos, confortera ceux qui ont décidé de défendre leurs conditions de travail et espérons le fera comprendre aux indécis, qu'il est temps qu'ils sortent de leur torpeur.
Si ces procédés, illégaux en France, font rêver les casinotiers, ils rassureront également ceux qui ont voté contre la constitution européenne.

Peut-être même, devrait-on considérer que la législation du travail française est trop laxiste et qu'elle nécessiterait un petit "tour de vis" supplémentaire.

Mais, ce n'est, bien évidemment, qu'un avis personnel, basé sur quelques modestes expériences, de diverses natures.

Quant au personnage, mis en exergue, dans l'article, je cite: -apprécié par son personnel pour son écoute et son charisme-, il semblerait qu'il n'entende que d'une oreille.
Et d'ailleurs, comment se fait-il que des croupiers qui l'apprécient tellement, aient porté plainte contre lui ?

Souffriraient-ils d'un mal mystérieux ?

Salut amical à tous.








Salut amical à tous.

De qui parle t'on ? Les superviseurs sont ils les chefs de tables de chez nous? Si tel est le cas nous pouvons comprendre car c'est ce qui est pratiqué chez nous, et il me semble que le pourboire remis aux tables de jeux l'ai pour l'ensemble des personnels JT; Si à l'inverse il s'agit des MCD alors ce n'est pas là même à cause du D de direction.

Il faut savoir qu'appel t'on superviseur à végas.

Malgré cela et quoi qu'il en soit la défense des acquis est important, les superviseurs n'ont qu'à négocier les salaires en fonction ou proportion de celui des croupiers.

Mais s'ils préfèrent démissionner, Steve Wynn parie que d'autres postuleront pour leur place. Certaines personnes pensent que Wynn a des « espions)} aux tables de jeu pour repérer les croupiers démotivés et les licencier.

Qu’importe ce que sont les superviseurs, j’ai déjà vécu ca, c’est la sempiternel question des ayants-droits qui est en cause, avec le vil procédé des employeurs à monter les salariés entre eux, suppléés par ou à l'insu des syndicats, pour des profits carriéristes.

Pour une fois que les américains sont derrière nous

Steve Wynn, Nevada retro satanas ?

M. ROUSSET .- .../.../...

J'introduis le débat. Nous avons demandé que la rémunération des personnels, notamment des employés de jeux, qu'ils soient jeux traditionnels ou machines à sous, soit constituée d'un salaire fixe et d'une part variable constituée par les pourboires.

Chacun sait que, aux machines à sous, ils perçoivent des pourboires qui ne font l'objet d'aucune déclaration aux organismes. Je le dis avec d'autant plus de plaisir que nous sommes dans les locaux du ministère du Travail et qu’il y a des inspecteurs du travail dans les bureaux adjacents. Je vais même parler un peu plus fort pour qu’ils entendent ! Chacun sait que les employés des machines à sous touchent une partie en espèces à la fin du mois, que cette partie est non déclarée, que c'est donc du travail dissimulé, ce qui pose un problème de légalité. Surtout, les salariés des machines à sous sont les premiers perdants, car tout cela se fait au détriment de leurs cotisations sociales (retraite, sécurité sociale ou chômage).

Il y aurait urgence à ce que les pourboires des machines à sous soient déclarés, intégrés dans leur salaire et que le montant de ce qu'ils perçoivent aujourd'hui soit le montant de ce qu'ils percevront demain en net, que l’employeur prenne à sa charge les cotisations sociales afférentes pour que la rémunération des employés aux machines à sous ne diminue pas.

Quant aux yeux traditionnels, le problème est connu. Leur rémunération au pourboire neuf fois sur dix ne constitue pas une garantie. Il faut mettre en place un système dans lequel la rémunération des employés actuellement en poste dans les casinos devienne une garantie de rémunération pour demain, les pourboires s'ajoutant et constituant la part variable de leur rémunération.

Il s'agit d'un système dans lequel les employeurs pourraient trouver quelques avantages. Aujourd'hui, dans les quelques exemples où l’on a supprimé ou oublié de mettre des boîtes à pourboires, on s’aperçoit que les salariés vont travailler à reculons, en espérant qu'il n’y aura personne le soir puisque, qu'il y ait un client ou mille, le salaire sera le même.

C'est le même problème pour ceux qui sont à la garantie nationale. Le montant des pourboires est tellement faible que, qu'ils se démènent ou pas, peu importe, ils toucheront les minima et iront s’enrichir avec comme chacun sait !

Il convient donc maintenant de passer à un système dans lequel il y ait une part fixe garantie, la garantie locale ou nationale, et une part variable, le montant des pourboires collectés redistribué aux personnels en contact direct avec la clientèle.

Pour ouvrir la porte, nous disons que la question de savoir quels sont les personnels concernés par la rémunération au pourboire fera l'objet d'un débat en paritaire, afin d’éviter que, dans tel casino, on décide que le jardinier touche une partie des pourboires et que les employés de jeux, machines à sous ou jeux traditionnels, qui perçoivent le pourboire voient le fruit de leur travail fondre comme neige au soleil. Il faut définir quels sont les personnels amenés à toucher les pourboires. Fait-on deux masses de pourboires (machines à sous et jeux traditionnels) ?

La piste de travail que nous privilégions est : rémunération fixe constituée de la garantie locale et nationale, plus attribution des pourboires ; le périmètre des personnels concernés reste à définir en paritaire.

Lire la suite Commission Paritaire Mixte du 21 sept 06 - p.30

http://perso.orange.fr/ch.rini/Accueil.htm

Quelles ont été les porpositions des autres syndicats ?

M. VENDEUIL.(Tranchant)- Vous nous accusez de botter en touche.
Le 30 juin, il était bien convenu que, pour le 11 septembre, toutes les organisations devaient nous transmettre des propositions.

M. ROUSSET.(FO) - Y compris patronales.

M. VENDEUIL.(tranchant) - Sauf la CFTC. A ce jour, seule FO a fait ce travail.

M. ROUSSET.(FO) - Vous ne pouvez pas vous prévaloir de vos propres turpitudes.
Les syndicats salariés n’étaient pas les seuls à devoir envoyer des courriers, les syndicats patronaux devaient également le faire.

Lire la suite Commission Paritaire Mixte du 21 sept 06 - p.17

http://perso.orange.fr/ch.rini/Accueil.htm

Les employés du casino de Lucerne vont se partagé 2,4 millions de francs suisses(1,5 millions d'euros) de POURBOIRES encaissés mais pas REDISTRIBUES entre 2002 et 2003, a décidé le tribunal du canton.

LA CAGNOTTE sera partagée à la fin de l'année entre 200 employés.

hobbé hervé